Blog 12 – De Varsovie à Colombes

« Je voudrais bien voir, chaque dimanche, un match pareil. » Paul Nicolas est reparti de Reims heureux mais aussi avec des choix difficiles à annoncer dès le lundi matin. Victorieux à Reims (5-4) au terme d’un match riche en rebondissements, plusieurs joueurs stéphanois ont montré -s’il en était besoin- qu’ils avaient le niveau pour intégrer l’équipe de France.

Dans le train du retour, Auguste N’Jo-Lea, qui avait fait le déplacement avec son frère Eugène, n’en revient toujours pas. Il n’avait pas vu jouer son cadet depuis plus de cinq ans lorsque ce dernier évoluait au Vent Sportif de Douala. Admiratif, il déclare : « Jamais je n’aurais cru que l’on puisse jouer au football si rapidement, et si bien… »

La presse salue la performance stéphanoise

Le « Parisien Libéré » salue la victoire stéphanoise tout en soulignant qu’un match nul aurait semblé plus logique. « Ils ont perdu le bénéfice d’un résultat nul qu’ils méritaient largement et que les erreurs de M. Guigue (qui les frustra de deux buts). Cette confrontation, qui demeurera l’une des plus passionnantes qu’il nous ait été donné de voir depuis longtemps, donna lieu à une succession de coups de théâtre et mit les nerfs des acteurs et des spectateurs à rude épreuve. »

« L’Aurore » : « En marquant chacun trois buts, Mekloufi et Fontaine ont confirmé leurs qualités de réalisateurs, qualités  leur ouvrant les portes de l’équipe de France A et B. »

« France-Soir » évoque « une première mi-temps absolument ébouriffante. Jamais peut-être deux équipes ne jouèrent une mi-temps de football à une telle allure, avec un sens aussi déterminé de l’efficacité. Ce fut ébouriffant, littéralement ébouriffant… un aperçu de ce que sera peut-être un jour le « football rock and roll. » Puisse le même état d’esprit, la même verve inspirer nos « Tricolores » dimanche à Colombes. »

Colombes. L’équipe de France y commence sa saison internationale en recevant la Hongrie le 7 octobre. Depuis plusieurs semaines, Paul Nicolas et Pierre Pibarot ont parcouru la France pour superviser et affiner la liste des joueurs susceptibles d’intégrer le groupe France. Déjà préoccupés par les absences des appelés en Afrique du Nord, un autre paramètre est venu s’ajouter à leur indécision. Auteurs d’un début de saison époustouflant avec Saint-Etienne, Rachid Mekloufi et René Ferrier pourraient bien bousculer la hiérarchie établie chez les Bleus. Les deux joueurs, à peine âgés de 20 ans, rentrent parfaitement dans la logique de renouvellement prônée par Paul Nicolas.

« On sort à vingt ans ou on ne sort jamais ! »

Paul Nicolas

Aucun Stéphanois en « A »

Lundi 1er octobre. Devant un parterre de journalistes impatients de connaître la liste des joueurs retenus contre la Hongrie, Paul Nicolas énonce les heureux élus pour les échéances internationales à venir. À la surprise générale, aucun Stéphanois n’a été retenu pour affronter les Magyars. Contrairement aux attentes, le sélectionneur français n’a pas voulu bousculer les habitudes, ce qui lui vaut beaucoup de critiques. Just Fontaine et Thadée Cisowski relèguent ainsi Rachid Mekloufi en équipe B. L’incompréhension grandit encore plus lorsque M. Nicolas annonce que le poste d’inter droit sera confié à… un avant-centre : le Racingman Cisowski.

Les deux René, Ferrier et Domingo, n’ont guère plus de chance que leur coéquipier. Les Marseillais Jean-Jacques Marcel et Roger Scotti leur ont été préférés. Ce dernier, surpris de ce rappel, revient en sélection après l’avoir quittée six ans plus tôt pour son unique sélection contre la Belgique. Le 1er novembre 1950, la France avait obtenu un match nul (3-3).

La presse française s’indigne

Le quotidien L’Humanité s’interroge : « Aucun des leaders du Championnat de France ne rencontrera les Hongrois dimanche. Est-ce cela la surprise promise ? » Paris-Presse s’indigne de l’absence de Mekloufi : « Un inédit… Un revenant… Un oublié. Voilà en trois mots ce que l’on peut dire de l’équipe de France. L’oublié, c’est le Stéphanois Mekloufi (20 ans) qui n’a été retenu qu’à titre de remplaçant alors qu’il s’était imposé indiscutablement. »

FRANCE-HONGRIE (1-2)
Rachid Mekloufi (à droite) est présent au rassemblement des Bleus à Rueil. (Photo PRESSE SPORT / Reproduction interdite)

« C’est une blague ? »

A défaut d’être représentée en « A », l’ASSE a été avertie que cinq de ses joueurs étaient attendus à Paris pour le rassemblement de l’équipe de France « B ». A défaut de se confronter aux illustres Hongrois à Colombes, Domingo, Lefèvre, Ferrier, N’Jo-Lea et Tylinski s’envoleront pour la Pologne et Varsovie. Maigre consolation. Si certains font grise mine, il en est un qui ne cache pas sa joie, tout surpris que l’on ait pensé à lui : Eugène N’Jo-Lea. « Je n’y crois pas ! c’est une blague ? » a-t-il lancé à ses coéquipiers qui étaient chargés de lui annoncer la bonne nouvelle.

Enfin, les Espoirs amenés à affrontés Bristol le 17 octobre, comptent également 5 pensionnaires de l’ASSE : Mekloufi, les frères Tylinski, Ferrier et Oleksiak.

Les sélectionnés stéphanois

« A » : Mekloufi (remplaçant)

« B » : Domingo, R. Tylinski, Ferrier, N’Jo-Lea, Lefèvre.

« Espoirs » : Mekloufi, R. Tylinski, Ferrier, Oleksiak, M. Tylinski.

 

Mercredi 3 octobre. Il est 13 heures à Saint-Etienne quand le train en partance pour Paris quitte la gare de Châteaucreux. A son bord, Jean Snella est entouré de Lefèvre, Domingo et N’Jo-Lea. Les quatre hommes s’apprêtent à rejoindre quelques heures plus tard, les frères Tylinski, Oleksiak et Ferrier, déjà à pied d’œuvre avec les « Espoirs ».

 

Snella et Tylinski retrouvent leurs racines

On sait que depuis la Première guerre mondiale, de nombreux jeunes Polonais ont rejoint la France pour y trouver du travail, notamment dans le secteur minier. Saint-Etienne a fait partie de ces terres d’accueil. Avec ce déplacement à Varsovie, Jean Snella, fils d’ouvrier de Poznan, retrouve une partie de son enfance. Après la Grande Guerre de 1918, il avait quitté son pays natal à l’âge de 4 ans. Il compte mettre à profit son temps libre pour déambuler dans les rues de la capitale polonaise.

Le Combellois Richard Tylinski se fait lui aussi un plaisir de retrouver le pays de ses ancêtres. Un plaisir d’autant plus perceptible que le jeune défenseur des Verts parle et comprend parfaitement cette langue slave que ses parents lui ont apprise. Sur place, plusieurs retrouvailles sont programmées à commencer par celle avec son parrain (le frère de sa mère) et son cousin qui habite Cracovie, ville située à 350 kilomètres de la capitale polonaise.

 

L’équipe de France « A » a pris ses quartiers à Rueil. François Remetter est arrivé le premier suivi des Marseillais. En stage avec les Espoirs à l’INS, Rachid Mekloufi a clôturé le défilé des valises. Avant de rejoindre ses coéquipiers, le Stéphanois a participé à une opposition mise en place par Pierre Pibarot entre « possibles » et « probables » titulaires contre la Pologne. Rachid fait apprécier sa vista et inscrit les trois buts des Espoirs battus seulement 4 à 3 par leurs aînés. Sa prestation laisse des regrets aux sélectionneurs mais qu’importe, le jeune Nord-Africain a marqué des points.

FRANCE-HONGRIE (1-2)
Rachid Mekloufi (le deuxième accroupis en partant de la droite) pose avec l’équipe de France A. (Photo PRESSE SPORT / Reproduction interdite).

 

A défaut d’assister à la rencontre amicale opposant le Racing à Barcelone au Parc des Princes, le Stéphanois et tous les internationaux ont passé la soirée à l’Alhambra, près de la place de la République où Maurice Chevalier donnait un récital. A la fin du spectacle, l’homme au canotier a chaleureusement serré la main des internationaux français. En guise d’encouragements, il leur a lancé :

« J’ai confiance en vous, les gars, vous gagnerez ! »

Maurice Chevalier

 

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Les Hongrois de France

A l’instar de nombreux Polonais, la France est une terre d’accueil pour de nombreux footballeurs hongrois. Ces fils de Magyars, aujourd’hui naturalisés, ont quitté leur pays avant la majorité et sont aujourd’hui installés en France.

Désiré Koranyi fait partie de ceux-là. Arrivé à Sète en 1935, son jeu de tête a fait des ravages dans les défenses adverses. Boros a fait le bonheur du Club Français puis du Red Star alors que Lens a compté dans ses rangs l’excellent technicien Siklo. Simonyi a fait le bonheur d’une douzaine de clubs nationaux. Venu en France à l’âge de 17 ans, bien avant le professionnalisme, il est encore en activité au Red Star. Kohut et Heisenhoffer ont, quant à eux, marqué de leur empreinte leur passage à Marseille.

Marton Bukovi, le « Dauphin » sétois

Marton Bukovi est arrivé à Sète en 1933 grâce à un ami hongrois de Georges Bayrou. Apprécié pour sa courtoisie et sa bonhommie, ce demi-centre, à l’image d’un Kees Rijvers à Saint-Etienne, était une sorte d’animateur du jeu mais aussi de régulateur. En 1933-34, il a participé activement au doublé Coupe-Championnat avec les « Dauphins » sétois. Ses coéquipiers s’appellent alors Llense, Franques, Gabrillargues, Beck ou encore Luckacs. A la fin de sa carrière, le président Georges Bayrou, à la recherche d’un entraîneur, a proposé le poste à Bukovi qui a décliné la proposition. Aujourd’hui, il est responsable de la sélection hongroise qui s’apprête à défier la France sur ses terres.

Les survivants de Wembley

De l’équipe qui a sonné le glas du football anglais à Wembley (victoire 6 à 3 le 15 novembre 1953), ils ne sont plus que six aujourd’hui à porter le maillot national hongrois. Bozsik, Kocsis, Hidegkuti, Grosics, Czibor et Puskas. A 29 ans, celui que l’on surnomme le « Major galopant » reste l’un des plus brillants gauchers au monde. Son pied gauche est toujours aussi meurtrier pour ses adversaires. L’inter hongrois, malgré un embonpoint certain, veut redonner à sa sélection nationale son lustre d’antan. Finaliste malheureuse de la Coupe du monde 1954 à Berne, la sélection magyare est forte dans toutes ses lignes. Outre la science du jeu et le pied gauche de Puskas, elle compte dans ses rangs des joueurs aussi talentueux que Grosics, Boerzsei, Bozsik, Sandor ou encore le redoutable Kocsis, surnommé « Tête d’Or ».

Les France-Hongrie

  1er janvier 1911, à Charentonneau : France-Hongrie : 0-3.
  4 juin 1924, au Havre : France-Hongrie : 0-1.
  24 février 1929, à Colombes : France-Hongrie : 0-3.
  19 mai 1935, à Colombes : France-Hongrie : 2-0.
  16 mars 1939, à Colombes : France-Hongrie : 2-2.

 

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Les « B » à Varsovie

Jeudi 4 octobre. Les choses sérieuses commencent pour Jean Snella. Roussel, Novak, Richard Tylinski et Ferrier, en stage avec les Espoirs, ont rejoint son groupe. Fort d’une ossature à dominante stéphanoise, les absences de Dalla Cieca et Antonio l’obligent à revoir une attaque qui devrait voir N’Jo-Lea et Lefèvre titulaires.

« René, tu ne me reconnais pas ? »

Vendredi 5 octobre. La délégation française emmenée par Gaston Barreau et Jean Snella s’envole à destination de Varsovie. A son arrivée à l’aérodrome de Varsovie en fin d’après-midi, René Domingo se fait accoster par un jeune homme parlant parfaitement le français. « René, tu ne me reconnais pas ? Je suis pourtant allé à l’école de La Combelle avec toi pendant dix ans. » Le jeune homme, Combellois de naissance donc, était en fait le meilleur ami d’enfance du capitaine stéphanois. Depuis 1946, il a regagné sa Pologne natale avec ses parents. Quand il a appris que l’équipe de France avec son capitaine René Domingo venait jouer à Varsovie, il n’a pas hésité à prendre trois jours de congés pour effectuer les 300 kilomètres qui le séparaient de la capitale polonaise. L’accolade entre les deux hommes a été chaleureuse.

Après ce moment d’émotion insolite, Domingo et la délégation française regagnent l’hôtel Polonia, l’un des plus grands établissements de Varsovie situé en face du Palais de la Culture. N’Jo-Lea partage sa chambre avec le Racingman Sénac tandis que Tylinski loge avec Domingo.

Les Bleus dans l’inconnu

Pour Jean Snella et ses hommes, cette équipe polonaise est un peu l’inconnue. Un seul joueur français a déjà joué ici : Guy Roussel. Le Toulousain a le souvenir « de joueurs techniques mais lents et rudes en défense. »

Privée de nombreux titulaires, cette sélection B de Pologne craint son homologue française : « Le onze de France B est de classe européenne » écrit le journal spécialisé « Sportovy ».

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Ce dimanche après-midi, à Varsovie, le thermomètre ne dépasse pas les 5 degrés Celsius. Ils sont pourtant 25 000 à avoir bravé le vent glacial pour venir assister à cette rencontre. La veille, les supporters polonais ont bien failli être privé de ce Pologne-France. La pluie torrentielle qui s’est abattue sur la ville a fait s’interroger les dirigeants polonais sur la tenue de la rencontre au point de demander à leurs homologues français s’ils ne souhaitaient pas le report de la rencontre « pour préserver la recette dans un stade où aucune place n’est couverte. »

Domingo évite la défaite

Supérieurs dans tous les domaines à sa rivale polonaise, les Bleus n’ont pu faire mieux que match nul (1-1). Menés 1 à 0 depuis la 63e minute, ils ont obtenu l’égalisation grâce à leur capitaine, René Domingo, à cinq minutes de la fin. Ce partage des points, s’il ne peut satisfaire Jean Snella, n’en veut pas pour autant à ses joueurs. « Je ne comprends pas, dit-il, qu’on adopte en match international un système de jeu aussi négatif, surtout lorsqu’on veut améliorer son standing et sa valeur. » S’adressant aux dirigeants polonais, il leur lâche : « Vous ne ferez guère de progrès de cette façon-là. » Il ne peut s’empêcher de comparer cette rencontre à ce qu’il a déjà vécu en début de saison avec Saint-Etienne : « Ce match de dimanche, ce fut, voyez-vous, une sorte de Saint-Etienne-Metz et l’on sait combien il est difficile de jouer devant Metz lorsque l’équipe lorraine s’est mis en tête de ne pas perdre et ne songe qu’à fermer le jeu et à détruire. »

Tylinski, le nouveau Jonquet ?

Retenu avec les « B » alors qu’il est encore un « Espoir », Richard Tylinski a conquis le grand stade de La Libération. Le jeune arrière central stéphanois s’est imposé comme le chef de la défense tricolore. Maîtrisant avec brio Uznanski, les journalistes spécialisés voient déjà en lui le nouveau Robert Jonquet.

Sur un terrain gorgé d’eau et très glissant, Eugène N’Jo-Lea n’a pu démontrer l’étendue de ses qualités. Sa prestation plus que médiocre n’inquiète nullement son entraîneur qui le connaît bien. « « Gégène » a joué son plus mauvais match de la saison et peut-être de l’année. Je ne veux pas l’accabler, mais il faut bien dire que, tactiquement, il est responsable en partie de notre échec. C’était lui en effet qui détenait la clé du problème. Je crois qu’il fallait jouer en tandem à droite ou à gauche. Malheureusement, le terrain glissant et la faiblesse de N’Jo-Lea qui ne réussit aucune passe et aucun tir contrarièrent tous nos projets offensifs. »

 

Pologne B – France B : 1-1.

Spectateurs : 25 000. Arbitre : M. Galba (Tch). Buts.- Pologne B : Czech (63e) ; France B : Domingo (85e).
Pologne B : Mechnik – Maslon, Korynt, Kolodziejczky – Suszcyk, Olejnik – Gronowsky, Trampisz, Uznanski, Lentner, Czech.
France B : Roussel – Lelong, Tylinski, Novak – Domingo, Gaulon – Hédiart, Guillot, N’Jo-Lea, Ferrier, Lefèvre. Entr. : Snella.

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Ce dimanche après-midi, la sélection hongroise, bien que vieillissante, n’a pas failli à sa réputation. Face à un onze tricolore remanié et orphelin de Raymond Kopa, elle s’est imposée 2 à 1. Puskas a été accueilli comme un roi. Il est largement arrivé en tête de l’applaudimètre à l’annonce des vingt-deux acteurs. Kopa n’est plus là. Le style tricolore a changé. Fontaine et Grillet n’ont pas remplacé Glovacki et Ujlaki. La méforme de Jonquet  et Vincent donnent raison à tous ceux qui réclamaient Hédiart et surtout Mekloufi. La prochaine rencontre contre l’URSS le 21 octobre ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

 

FRANCE-HONGRIE (1-2)
Les capitaines Ferenc Puskas et Roger Marche échangent les fanions et la poignée de main avant la rencontre. (Photo PRESSE SPORT / Reproduction interdite)

 

 

France-Hongrie : 1-2

Spectateurs : 59 457. Arbitre : M. Gionni (ITA). Buts.- France : Cisowski (51e) ; Hongrie : Machos (49e), Kocsis (86e).
France : Remetter – Kaelbel, Jonquet, Marche – Scotti, Marcel – Grillet, Cisowski, Fontaine, Piantoni, Vincent. Entr. : Pibarot.
Hongrie : Grosics – Karpati, Boerzsei, Kotasz – Boszik, Berendi – Sandor, Kocsis, Hidegkuti (Machos), Puskas, Csibor. Entr. : Bukovi.

Au coup de sifflet final, Paul Nicolas n’hésite pas à parler de déception pour « le petit Fontaine » et Jean Vincent. L’équipe de France qui jouera contre l’URSS ne sera connue que le lundi 15 octobre. Cisowski pourrait reprendre le poste d’avant-centre, les sélectionneurs cherchant une nouvelle aile droite, et surtout un inter droit. Mekloufi aura peut-être alors sa chance…

Thierry CLEMENCEAU

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Brèves en stock

Chez les Llense, on est footballeur de père en fils. René, gardien international qui a fait les beaux jours de l’ASSE de 1938 à 1945, puis du FC Sète, était de passage dans la cité du cycle cette semaine. Il est venu inscrire son fils au collège technique. Né à Saint-Etienne, le jeune Llense (18 ans) est également footballeur mais il évolue au poste d’inter. Après le frère d’Eugène N’Jo-Lea, Saint-Etienne pourrait bien profiter d’une autre pépite.

La trêve internationale permet de faire le point sur le Championnat Amateurs. Douze clubs de Division 1 jouent en CFA avec leur équipe amateurs contre 5 en D2. Sur ces douze équipes, l’AS Saint-Etienne obtient les résultats les plus probants. Les professionnels comme les Amateurs dominent leurs championnats respectifs. La titularisation chez les professionnels de Richard Tylinski, Ferrier et Oleksiak confirme la politique de formation par Saint-Etienne… en attendant l’éclosion des Peyroche, Goujon et Michel Tylinski pour ne citer qu’eux.

Raymond Kopa a réussi ses débuts sous le maillot merengue. Face à une pâle équipe de Sochaux, le Real Madrid s’est imposé 14 à 1. L’ancien Rémois a inscrit ses trois premiers buts sous ses nouvelles couleurs.

 En déplacement à Annecy, les Grands Amateurs stéphanois ont obtenu un match nul 1 à 1. Le but stéphanois a été inscrit par Michel Tylinski. Sa frappe de 40 mètres au départ anodine a été déviée par… une motte de terre avant de finir, à la surprise générale, sa course dans les filets de Casali. Pierre Faurand, présent à la rencontre, arborait un large sourire face à ce coup du sort. Vainqueur de Rive-de-Giers (3-1), la réserve lyonnaise ravit la première place à l’ASSE qui se classe 2e du groupe Sud-Est.

Th.C.

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Si ce blog vous intéresse ou vous passionne, n’hésitez pas à en parler autour de vous. Amicalement Vert.

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Le Chaudron se visite aussi

http://www.museedesverts.fr/

Visite guidée du Musée des Verts avec le Conservateur

Découvrez ou redécouvrez le Musée des Verts comme vous ne l’avez jamais vu !

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ASSE Musée des Verts - Visite guidée du Musée des Verts avec le Conservateur

Événements marquants ou méconnus, objets de légende ou insolites, anecdotes sur les matches et les joueurs… A l’occasion d’une visite, venez  discuter et tester vos connaissances auprès du Conservateur du Musée des Verts, Philippe Gastal.

Visite guidée : mardi 8 novembre 2016 à 14h30
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Auteur : surlaroutedesverts

Comme Obélix, tout petit, je suis tombé dans le Chaudron. Et je n’en suis jamais sorti. Mon premier souvenir d’un match des Verts remonte au 17 mars 1976. Ce soir-là, Saint-Etienne s’offre une qualification pour les demi-finales de la plus prestigieuse des Coupes d’Europe face au Dynamo de Kiev. Quel plus beau cadeau, le jour de mes 9 ans, que de voir Dominique Rocheteau, Charentais maritime comme moi, faire exploser le stade Geoffroy-Guichard. A travers ce blog, je vous propose de revivre huit décennies de moments forts de l’histoire du club, d’anecdotes croustillantes, de personnages emblématiques et de  matches inoubliables dans une ambiance unique en France…

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