Un match nul à Nice, une victoire contre Marseille à domicile, il n’en faut pas plus aux supporters stéphanois pour rêver d’un premier titre de champion de France. Les deux premiers matches de la saison confirment l’excellente forme des petits hommes verts. De quoi donner le sourire à la triplette Faurand-Fontanille-Snella. Les trois hommes, plus que satisfaits d’avoir pu conserver « Gégène » N’Jo Lea, ne regrettent nullement les départs d’éléments confirmés tels que Foix, Ferry et De Cecco. Le pari audacieux de Jean Snella de rajeunir son effectif s’avère déjà payant. Bien encadrés par l’expérimenté Kees Rijvers (29 ans) et Rachid Mekloufi pétri de talent à seulement 20 ans, les jeunes poulains de maître Snella ont tenu la dragée haute aux expérimentés olympiens.
Un rajeunissement salvateur
En défense, Richard Tylinski (19 ans) a contenu le redoutable Gunnar Andersson. D’abord mort de trac à l’idée d’affronter le Suédois, il n’a, en fait, rien laissé paraître. Mieux, sa rigueur dans le placement et son marquage impitoyable sur l’homme n’ont guère laissé de répit à l’attaquant marseillais. Sa seule hésitation durant cette rencontre face à l’OM a coûté un but, le deuxième mais il est sans conséquence sur le résultat final.
Dans le fameux « carré » composé de Domingo, Rijvers, Mekloufi et René Ferrier, ce dernier reconverti au poste de demi, a déjà fait oublier René Vernier qui n’est toujours pas rentré de sa visite familiale en Algérie. Son entente avec René Domingo semble fonctionner à merveille. Face à l’expérimenté Jean-Jacques Marcel, il a facilement soutenu la comparaison du haut de ses 19 ans.
Enfin, l’attaquant axial Jean Oleksiak (21 ans) a joué les ailiers de fortune. Face aux absences de Peyroche et Goujon, tous deux blessés, il a montré qu’il était dur aux tacles. Les défenseurs marseillais ont eu du mal à le déstabiliser, l’homme est robuste, presque indéracinable.
Kees Rijvers, l’intérieur hollandais de l’AS Saint-Etienne, est l’heureux papa d’une petite fille prénommée Monique.

On ne change pas une équipe qui gagne
Face à Lens, Jean Snella a décidé de renouveler sa confiance aux mêmes onze joueurs qui lui ont donné satisfaction face à l’OM. Et même si Georges Peyroche a repris l’entrainement, Jean Oleksiak tiendra bien le poste d’ailier droit ce dimanche. Richard Tylinski va continuer d’apprendre le haut niveau avec, face à lui, un nouveau type d’avant-centre. Après la roublardise des « vieux » renards de surface que sont le Niçois Ruben Bravo et le Marseillais Gunnar Andersson, il aura cette fois à surveiller le véloce Egon Jonsson. Le Suédois et ses 80 kilos ne s’embarrassent jamais de fioritures pour tromper les défenses adverses. Kees Rijvers en sait quelque chose, lui qui a opéré pendant deux saisons à ses côtés au Stade Français (1953-55). Si le jeune Tylinski ne connaît pas encore toutes les ficelles du métier, Snella ne doute pas que son défenseur répondra à nouveau présent au combat physique que va lui imposer le Suédois.
Une victoire en 19 ans
Depuis son accession à la Division 1 en 1937, les rencontres entre Saint-Etienne et Lens au stade Geoffroy-Guichard ont souvent tourné à l’avantage des Stéphanois. La seule victoire des Nordistes chez leur adversaire du jour remonte au 2 novembre 1952. Ce dimanche-là, les hommes de Snella s’inclinaient 3 à 2. Aux deux buts de Raymond Haond pour les Verts, Sauty et Martin par deux fois avaient marqué et donné la victoire aux « Gueules Noires ».
Le Racing Club de Lens
Depuis trois saisons, le Racing Club de Lens, sous la houlette de Karel Marek, son entraîneur, n’a cessé de progresser. Classé 10e de Division 1 en 1953-54, 3e la saison suivante, le club des « Gueules noires » a fini à la deuxième place lors du dernier exercice : 2e à un point du champion niçois, de quoi laisser des regrets aux dirigeants nordistes. « Nous avons perdu irrémédiablement la première place en raison de deux défaites successives à Strasbourg et à Sedan, peste, un brin fataliste le dirigeant lensois M. Vital Lerat. Nous avions commis une grave erreur en n’alignant pas une équipe de choc. » Loin d’être résigné, Lens compte bien, cette saison encore, se mêler à la course aux premières places et pourquoi pas inscrire pour la première fois de son histoire son nom au palmarès du championnat de France.
Michlovsky, l’élève a grandi
Début juin, Anton Marek, l’entraîneur lensois en poste depuis l’été 1953, a signifié à ses dirigeants qu’il allait quitter le club pour rejoindre Monaco. Pour le remplacer, les décideurs lensois pensent immédiatement à l’Angevin Karel Michlovsky.
De 1949 à 1951, il défend les couleurs de l’ASSE en tant en tant que joueur où il côtoie des gaillards de la trempe de Rijvers, Tamini ou Léon Alpsteg. A Saint-Etienne, il occupe le poste d’ailier gauche. Joueur subtil et élégant, les supporters stéphanois se rappellent surtout de ce défenseur qui effectuait ses touches comme on tire un corner.
Durant les deux années passées au pied du Forez, son entraîneur s’appelle Jean Snella. Pourtant, les deux hommes n’ont pas beaucoup de ressemblances. L’un, Snella, est grand , élancé, blond et placide. L’autre, Michlovsky, est plus ramassé, brun et d’un tempérament bouillant. Snella, quelle que soit la situation, ne se départit jamais de son sang-froid tandis que Michlovski ne reste jamais en place. Il se lève de son banc, gesticule, houspille ses joueurs et fait des grands signes pendant une heure et demie. Mais au-delà de leur caractère, les deux hommes ont un point commun : l’amour du football et la passion du beau jeu. Ce dimanche, au stade Geoffroy-Guichard, « Michlo » va retrouver son maître en quelque sorte.
L’anecdote qui saoule…
Le 5 novembre 1950, à l’occasion de la 12e journée de Division 1, Saint-Etienne reçoit Le Havre. Pour cette rencontre, Jean Snella doit se priver des services de Guy Huguet et Antoine Cuissard. Désabusé par ces forfaits, un supporter de l’ASSE dit à Karel Michlovsky :
– Je parie 5 000 francs contre 1 000 que vous ne battez pas Le Havre.
– D’accord dit l’ailier gauche des Verts.
– Non, se reprend le supporter. Je te fais une meilleure proposition encore : si ton équipe gagne, je te parie deux apéritifs par jour pendant toute l’année 1951. Et si l’équipe perd, tu me paies seulement l’apéritif tous les dimanches.
– Entendu, lui lance Michlovsky.Ce dimanche de novembre, Saint-Etienne s’est imposé 1 à 0 grâce à un but de Tamini. Le supporter a ri jaune et Michlovsky s’est rincé le gosier toute une année à l’œil.
Lens mise sur la stabilité
Sitôt installé à Lens, Michlovsky s’est mis au travail. Sa première mission a consisté à remplacer ses deux Autrichiens Aurednik et Habitzl. Le premier a rejoint Le Havre pendant que le second s’engageait avec Nantes, où il retrouve Louis Dupal, ex-entraîneur du RCL de 1950 à 1953.
Pour compenser ces deux départs, le Rémois Jean Templin et le Bisontin Fiori ont débarqué dans l’Artois. Le premier, débarrassé de son complexe « Kopa », devrait s’épanouir pleinement et tenir le rôle d’organisateur et de réalisateur. Michlovski compte sur lui pour apporter le supplément de caractère qui a parfois manqué aux Lensois lors du dernier exercice. L’autre recrue, Raymond Fiori, arrive dans le Nord pour occuper le poste d’arrière droit. En quelques semaines, il a déjà conquis coéquipiers et supporters.
Deux départs pour deux arrivées, cette saison encore, les dirigeants lensois misent sur la stabilité. Les Duffuler, Souvinski, Wattecamps, Polak, Courtin et Boury et le capitaine martiniquais Louis ont rempilé pour une nouvelle saison.
16 joueurs sous les drapeaux
Le RC Lens, comme la plupart des clubs français, doit faire face à l’appel de ses joueurs sous les drapeaux. D’ici quelques mois, ils seront au nombre de seize à revêtir les habits de l’Armée française. Parmi eux, Desfossé, Kosa et Polak sont en Algérie, alors que Théo et Wroni sont appelés. Oswarzak et Zymzak s’apprête à les imiter. Cette situation, peu confortable, n’inquiète nullement Michlovsky : « Je ne suis pas inquiet. Je dispose d’au moins vingt joueurs pour former l’équipe de Championnat, et je crois que l’équipe qui vient de se hisser en Championnat de France amateurs tiendrait une place honorable en Deuxième Division professionnelle. »
Egon Jonsson, le buteur nordique
Au terme de la saison 1955-56, Lens a terminé troisième attaque de Division 1. Avec 65 buts inscrits, le club du président Louis Brossard n’a été devancé que par le RC Paris (74) et… l’AS Saint-Etienne (68). Cette place sur le podium, elle la doit en partie à son Suédois Egon Jonsson, auteur de 16 buts. En 1950, cet ancien agent de police de Goteborg a abandonné son uniforme pour rejoindre le Stade Français. Avec le club parisien, il connaît une descente en Division 2. Transféré à Lens en 1954, cette saison, l’ailier gauche des « Sang et Or » s’annonce comme un sérieux prétendant au titre de meilleur buteur de D1… Si par le passé, il a pu être moqué pour son manque de réalisme, aujourd’hui, le blond suédois, soutenu par le public du stade Bollaert, est bien décidé à faire taire les critiques. Son transfert raté à Rennes n’est désormais plus qu’un mauvais souvenir. « Je suis bien ici, où l’on m’a gentiment accueilli, dit-il en souriant. Pourquoi partirais-je? Je m’entends bien avec tout le monde, surtout avec mes dirigeants. Je n’ai qu’un but : faire plaisir à tous ceux qui se montrent si bons pour moi. »
Un départ en fanfare
Bien armé pour tenir les premières places en Championnat, le RCL ne pouvait rêver d’un meilleur départ en Championnat. Large vainqueur à Metz (5-1), grâce notamment à trois buts de Jonsson, Lens a fêté à sa manière la fête de la Mirabelle. Ce large succès en dit long sur les ambitions des « Gueules noires » cette saison.
Lors de la deuxième journée, les Lensois n’ont pas confirmé contre Strasbourg. La défaite 2 à 0 « par manque d’inspiration », dixit Karel Michlovski a été mal vécue par les fidèles supporters du stade Félix-Bollaert qui ont sifflé leurs protégés à la sortie du stade. A Saint-Etienne, il espère que ses joueurs donneront plus de liant au jeu qu’il préconise. Il ne souhaite plus voir ses joueurs effectuer de grandes courses balle au pied « surtout devant nos prochains adversaires stéphanois, confirme-t-il. Il faudra agir plus promptement, sous peine de connaître le même sort que les Marseillais ! »
Conscient des lacunes de son équipe, « Michla » espère une réhabilitation à Saint-Etienne. A l’issue du dernier entraînement disputé le jeudi en fin d’après-midi à Bruay, l’entraîneur nordiste a confirmé le remplacement du blessé Zimzak par Boury. Quant à Egon Jonsson, il est replacé au centre de l’attaque. Templin, jugé trop individualiste contre Strasbourg, est prié de penser collectif. Enfin, Courtin, à court de forme, laisse sa place au jeune amateur Stiévenard.
Le samedi matin, avant de monter dans le train en partance pour Saint-Etienne, Michlovski, toujours irrité par le revers contre les Alsaciens, a placé ses joueurs devant leurs responsabilités :
« Un match dure 90 minutes. Il vous faut cravacher durant tout ce temps. Ne vous attendez à aucun cadeau de la part d’adversaires qui ont le vent en poupe. Surtout, devant les verts stéphanois, la passivité et le manque de ressort vous coûteraient cher. »
Karel Michlovski
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«Que d’eau, que d’eau ! »

Dimanche 2 septembre. Depuis 48 heures, une pluie diluvienne s’abat sur Saint-Etienne. La pelouse du stade Geoffroy-Guichard subit de plein fouet ces intempéries. Deux heures avant le coup d’envoi de ce Saint-Etienne-Lens, M. Becret, l’arbitre appelé à diriger la rencontre, s’exclame : « Que d’eau, que d’eau ! » Un temps sceptique sur la tenue de la rencontre, l’homme en noir a même demandé à se faire prêter un imperméable… vert. Heureusement pour lui et les vingt-deux acteurs, à une heure du coup d’envoi, une accalmie a permis à la rencontre de se dérouler dans des conditions quasi normales.
Gaston Barreau, le sélectionneur de l’équipe de France, a fait le déplacement depuis Paris. Il est venu pour observer les internationaux A mais également les Grands Amateurs qui débutent leur championnat.
Saint-Etienne-Lens : 3-1 (1-1)
Spectateurs : 9 166. Recette : 2 184 910 F. Arbitre : M. Becret. Buts.- Saint-Etienne : N’Jo Lea (32e), Mekloufi (51e), Lefèvre (90e) ; Lens : Stiévenard (7e).
Saint-Etienne : Abbes – Wicart, Tylinski, Wassmer, Domingo, Ferrier – Oleksiak, Mekloufi, N’Jo Lea, Rijvers, Lefèvre. Entr.: Snella.
Lens : Duffuler – Fiori, Owczarczak, Hassouna – Boury, Louis – Wisniewski, Templin, Jonsson, Théo, Stievenard. Entr. : Michlovsky.7e : Lens concrétise sa domination en début de match. Sur un centre de Templin, Stievenard, d’un ciseau acrobatique, ouvre le score (0-1).
32e : Domingo intercepte une attaque lensoise. Il transmet le ballon à Rijvers qui réussit une passe très judicieuse de l’extérieur du pied à N’Jo Lea. L’attaquant stéphanois contrôle le ballon, dribble dans un mouchoir de poche Duffuler et marque dans le but vide (1-1).
51e : Rijvers, toujours à la baguette, adresse une passe à Mekloufi dans le dos de la défense lensoise. La volée de Rachid ne laisse aucune chance à Duffuler (2-1). Les Lensois crient au hors-jeu.
90e : Sur une contre-attaque de Wicart, Mekloufi, une fois encore à la limite du hors-jeu, reçoit le ballon et fonce sur l’aile droite. Duffuler sorti à sa rencontre est lobé. Lefèvre, en embuscade, accompagne le cuir au fond des filets. Il inscrit son premier but en vert (3-1).
Saint-Etienne a peiné pour venir à bout d’une belle équipe lensoise. Même acquise dans la douleur, cette victoire permet aux Verts de se hisser sur la plus haute marche du classement. Gaston Barreau a apprécié le spectacle proposé par les deux équipes. Au sujet des joueurs stéphanois, il déclare : « Mekloufi fut brillant mais trop par intermittence. Abbes est toujours un gardien sûr et Wicart m’a étonné. Domingo est en belle forme et est toujours régulier. »
Dans le camp stéphanois, Pierre Guichard a, semble-t-il, apprécié le déroulement de la rencontre : «Encore une belle victoire qui a plus de valeur que celle de dimanche dernier car Lens a une grande équipe. »

« Nous avons été volés »
Du côté des Lensois, l’entraîneur Michlovski et ses joueurs quittent le terrain avec le sentiment d’avoir été volés. « Nous avons été volés par le juge de touche. Tant que l’on ne viendra pas aux trois arbitres opérant toujours ensemble et se connaissant, nous n’aurons pas un bon arbitrage. »
Avec ce succès, l’AS Saint-Etienne prend la tête du classement de la Division 1 de football. Elle compte le même nombre de points que Sedan, vainqueur à Toulouse 3 à 2. Le prochain match emmènera Jean Snella et ses joueurs à Nancy. D’ici là, ils vont savourer cette place de leader.
Thierry CLEMENCEAU
Résultats Division 1 (3e journée)
Strasbourg-Nîmes : 0-4 ; Toulouse-Sedan : 2-3 ; Saint-Etienne-Lens : 3-1 ; Metz-RC Paris : 2-2 ; Marseille-Rennes : 1-0 ; Reims-Monaco : 5-1 ; Nice-Sochaux : 4-2 ; Valenciennes-Lyon : 1-2 ; Angers-Nancy : 3-0.
Classement.- 1. Saint-Etienne, 5 pts (+ 5) ; 2. Sedan, 5 pts (+ 2) ; 3. Reims, RC Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, 4 ; etc.
Brèves en stock
♦ La route n’épargne pas les footballeurs. Guy Poitevin, en est le dernier témoin en date. Alors qu’il devait faire ses débuts ce dimanche avec le Stade Français contre Sète au Parc des Princes, l’ex-Niçois a été victime d’un grave accident de la circulation. Blessé à la hanche, sa mère n’a pas eu la même chance… Avant lui, d’autres footballeurs avaient connu pareille mésaventure. En 1953, Francis Meano et Antonio Abenoza ont connu la mort. Un an plus tard, Kader Firoud a dû mettre fin à sa carrière de joueur. Enfin, plus récemment, le Valenciennois Edouard Statko est sur la touche pour quelques mois.
Chez les Grands Amateurs…
Chez les Grands Amateurs, l’heure était à la reprise. Sous une pluie battante, les jeunes Stéphanois, champions de France en titre, ont bien débuté la saison en s’imposant 1 à 0, grâce à un but de Lopez (9e). Privé de Ferrier, Tylinski et Goujon, appelés à disputer la saison en professionnels, Manuel Fernandez, l’entraîneur stéphanois, affiche des objectifs raisonnables. « Privés de sept titulaires de 1955-56, nous essaierons, cette saison, de simplement nous maintenir dans l’épreuve, et en 1957-58 d’essayer de reconquérir le titre. »
Lors de cette rencontre, le jeune Da Silva a fait forte impression. Malheureusement pour Fernandez, dès le lendemain, l’ex-Montluçonnais a quitté ses camarades pour incorporer la caserne militaire de Montpellier.
♦ André Giamarchi ne joue pas pour l’argent, qu’on se le dise. L’avant-centre du FC Annecy et de l’équipe de France amateurs a reçu plusieurs sollicitations durant l’été. Nice, Sochaux, Lyon et… Saint-Etienne ont usé d’arguments pour l’attirer dans leur club. Les dirigeants stéphanois n’ont pas hésité à faire le déplacement jusqu’à Annecy pour tenter de le convaincre de rejoindre les rangs de l’ASSE. Reçus au domicile du joueur, ils se sont entendus dire courtoisement : «Pourquoi voudriez-vous que j’accepte de devenir professionnel à Saint-Etienne pour 5 millions alors que j’ai refusé les 8 millions de Nice et de Sochaux ? » Stupéfaits par la réponse de Giamarchi, les dirigeants stéphanois ont repris leur chapeau, leur argent et sont rentrés goguenards dans la cité minière.
♦ Les joueurs professionnels stéphanois sont mieux lotis que les grands amateurs. En lever de rideau de Saint-Etienne-Lens, les amateurs ont joué sur un terrain gorgé d’eau. Le déluge qui s’est abattu sur la ville n’a pas épargné la piste du stade Geoffroy-Guichard. Comble de malheurs pour les vingt-deux acteurs, il n’y avait aucun ramasseur de balles. A chaque sortie du ballon en touche, le joueur chargé de le récupérer devait s’armer de courage car l’eau montait au-dessus de la cheville !
Th.C.
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Le Chaudron se visite aussi
http://www.museedesverts.fr/
Visite guidée du Musée des Verts avec le Conservateur
Découvrez ou redécouvrez le Musée des Verts comme vous ne l’avez jamais vu !
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Événements marquants ou méconnus, objets de légende ou insolites, anecdotes sur les matches et les joueurs… A l’occasion d’une visite, venez discuter et tester vos connaissances auprès du Conservateur du Musée des Verts, Philippe Gastal.
Visite guidée : mardi 8 novembre 2016 à 14h30
Public : adultes
Durée : 1h30
Tarif : de 12 € (10 € en tarif réduit)
Privilège carte membre : gratuit contre contre 500 étoiles.
Bravo pour votre blog passionnant…la photo accompagnant votre article ne correspond pas au match en question, car s’il s’agit bien de Lens, le gardien que l’on voit intervenir est Arnold Sowinski (et non Duffuler) et à dte on peut voir le tout jeune Robert Herbin.Je situerai plutôt ce match en 57-58 avant le départ de Mekloufi pour le FLN
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en effet Herbin non titulaire le 2 septembre 1956, l’est la saison suivante le 8 décembre 1957 (même score 3-1 à GG, pas de but de Mekloufi, doublé de Domingo) ; la saison suivante 1958-59 (match à GG le 5 octobre), Herbin titulaire, pas de Rachid. Je confirme pour Duffuler en 56 et Sowinski en 57 et 58
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source http://www.asse-stats.com
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Bonsoir Jocelyn ,
Robert Herbin a disputé son premier match à St-Etienne le 29 septembre 1957 contre Nice (1-1 ) quatre jours après la victoire en Coupe D’Europe contre les Rangers , j’ai eu la chance à (10 ans ) d’assister à ces deux rencontres , le jeu de tête de Roby m’a sidéré ,quelle détente !!!!
La saison 57-58 des Verts sur 43 matchs officiels: 17 V. 17 N . 9 D . ( que de machs nuls ) certainement un record .
Bonne soirée .
Amicalement Vert : Michel .
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😉 A l’air les vés
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