Ce jeudi 2 octobre 2014, l’AS Saint-Etienne retrouve la Ligue Europa. Au stade Geoffroy-Guichard, les Verts de Christophe Galtier reçoivent les Ukrainiens de Dniepropetrovsk. Le 17 mars 1976, les hommes de Robert Herbin éliminaient en quarts de finale de la Coupe des Clubs Champions le Dynamo Kiev d’Oleg Blokhine au terme d’un match héroïque. Je vous propose de revivre l’un des plus grands exploits européens des Verts. Bonne lecture.
Ce mercredi 17 mars 1976, l’AS Saint-Etienne dispute contre Kiev son trentième match de Coupe d’Europe. La première rencontre européenne remonte au 4 septembre 1957 contre les Glasgow Rangers, alors champions d’Ecosse. Avant ce match retour, le club du président Rocher comptait 14 victoires, 3 nuls, 12 défaites toutes compétitions européennes confondues.
Quinze jours auparavant, les Verts se sont inclinés 2-0 dans l’enfer de Simferopol. Mais chaque joueur stéphanois rêve de l’exploit qui marque les esprits. On peut commencer par Ivan Curkovic, qui dans L’Equipe du 5 mars 1976, déclare : «Il faut réfléchir, analyser, ne pas se presser, discuter entre nous avant d’appliquer la tactique adéquate pour revenir à la hauteur de Kiev, le 17 mars. Peut-être faudra-t-il faire du pressing lors de la dernière demi-heure de jeu. Peut-être faudra-t-il tabler sur leur relatif manque d’expérience internationale, que sais-je? » Deux jours après le match aller à Simferopol en quarts de finale de la Coupe des Clubs Champions contre Dynamo Kiev. Là-bas, les Verts ont été dominés mais pas surclassés. Le rêve est donc permis.
Sarramagna et Rocheteau incertains
Lors de la dernière journée de Championnat, les Verts ont fait match nul à Nice (1-1). Au-delà de ce bon résultat à l’extérieur, Robert Herbin doit malheureusement déplorer le lendemain matin à l’entraînement l’absence de ses deux ailiers : Dominique Rocheteau et Christian Sarramagna. Le docteur Poty semble réservé sur la présence ou non le mercredi 17 mars contre Kiev de son ailier droit, blessé au mollet droit. Le président Rocher, inquiet lui aussi, dit à Rocheteau : « Il est préférable que tu ne joues pas, car à choisir, nous préférerions perdre la Coupe d’Europe que de te perdre pour le reste de la saison.»
Le samedi 13 mars, Robert Herbin assiste au match de Division 3 qui voit les réservistes stéphanois s’imposer 6 à 1 face au Red Star. Ce jour-là, si le jeune Boury a inscrit quatre buts, Roby vient surtout observer l’état de forme de Patrick Revelli.
La ville s’habille en vert
A évènement exceptionnel, dispositif exceptionnel. La ville s’est en effet parée de Vert et Blanc pour ce rendez-vous européen. Roger Rocher a rencontré les sociétés de taxis de la ville. Le but est que le jour J, toutes les voitures soient enrubannées d’une guirlande verte. L’association philatélique stéphanoise participe à sa façon à l’évènement en faisant éditer des cartes timbrées au 17 mars 1976 avec la photo de l’équipe stéphanoise.
Le Tupolev qui transporte les joueurs de Kiev atterrit à l’aéroport de Lyon-Satolas le lundi après-midi. La délégation ukrainienne, composée de 24 personnes dont 16 joueurs et un journaliste, est accueillie par un dirigeant de l’ASSE, M. Hubermann, ainsi qu’un interprète. Tout ce petit monde loge dans un grand hôtel à Saint-Etienne.
Les Ukrainiens en reconnaissance au stade Geoffroy-Guichard
Les hommes de Lobanovski ont rendez-vous au stade Geoffroy-Guichard pour une mise en jambes. L’entraîneur russe ne cache pas son objectif: «Nous sommes venus dans l’intention d’obtenir le match nul qui nous qualifierait pour les demi-finales. Un score de 2-2 par exemple donnerait satisfaction aux spectateurs et cela prouverait que le jeu a été très bon.» Pas sûr que les Stéphanois l’entendent de cette oreille. Ils se sont entraînés devant plusieurs centaines de spectateurs. Les coéquipiers de Blokhine, le Ballon d’Or FranceFootball, et Onitchenko, ce dernier annoncé incertain et finalement présent, se contentent d’un léger entraînement.
Herbin refait le match au cinéma
Le mardi matin, Robert Herbin procède à une remise en forme jusqu’à 11 heures sous l’œil attentif des journalistes et photographes. Sarramagna semble avoir récupéré des coups reçus à Nice en championnat. Sitôt la séance d’entraînement terminée, les joueurs sont conviés au cinéma. Confortablement assis, ils assistent à une projection du match aller filmé par Jean-Claude Schamberger, bijoutier de profession, et commenté par Pierre Garonnaire.
Après le déjeuner, ils repartent en bus dans un château situé à une quarantaine de kilomètres de Saint-Etienne. Pour cet évènement, Roby n’a pas souhaité de mise au vert plus longue.

Les petits malheurs d’Osvaldo
L’après-midi, les Verts quittent la ville et se retirent dans leur lieu de retraite, tout près de l’aérodrome. Loin de toute l’agitation qui gagne Saint-Etienne, ils y séjourneront jusqu’au mercredi 17 heures. Dans cet endroit paisible, il y en a un qui est sûr de mieux dormir qu’à Simféropol, c’est Osvaldo Piazza. En Crimée, l’Argentin avait hérité d’un lit trop petit et avait dormi deux nuits parterre…
Dans leur retraite, ils trouvent le temps de dépouiller le nombreux courrier d’admirateurs et d’admiratrices qui leur est destiné. La palme revient à Dominique Rocheteau, ce qui fait dire à Gérard Janvion : « Zut, c’est presque tout pour Rocheteau !«
30e match européen des Verts
Pour ce trentième match de Coupe d’Europe des Verts, les 38 000 places du stade Geoffroy-Guichard ont trouvé preneurs depuis plus d’un mois. L’ambassadeur d’URSS en France est présent ce 17 mars. En revanche, la centaine de places qu’il souhaitait acquérir pour sa délégation, n’a pu être satisfaite. Les hôtels de la ville et des environs, eux aussi, affichent complet depuis belle lurette. Le mardi après-midi, la délégation soviétique est reçue à l’hôtel de ville de Saint-Etienne par M. Michel Durafour, député-maire et ministre du Travail.
« Fermé pour cause de Coupe d’Europe «
Dans la capitale du cycle, les commerçants ne sont pas en reste. Les jours de Coupe d’Europe, les magasins ferment boutique à 14 heures. Certains mêmes ont fait imprimer de grands écriteaux où l’on peut lire : «Fermé pour cause de Coupe d’Europe». Les chefs d’entreprise aménagent les horaires de leurs employés. Toute la ville se met au diapason pour ne plus faire qu’un. Une édition spéciale du journal du club ASSE Actualités tiré exceptionnellement à 20 000 exemplaires, est distribuée par les 3 000 Membres Associés que compte la ville stéphanoise. «La Coupe d’Europe à Saint-Etienne, c’est l’affaire de tous : on n’assiste plus aux matches, on y participe. C’est ainsi que le public stéphanois est devenu dans l’espérance du succès, un des grands arguments de l’ASSE», dit Albert Batteux.
Dans son édition du 16 mars, l’hebdomadaire FranceFootball et la radio RMC ont réalisé conjointement un mini-sondage aux quatre coins de Saint-Etienne. Voici l’opinion d’une ville qui vit pour ses joueurs :
Comme à l’habitude, le banquet du mercredi midi est préparé par les quatre grands chefs cuisiniers de la Loire : Troisgros, Péronnet, Randoing et Coudeul.
Robert Herbin chez Jacques Chancel
A 17 heures, soit à trois heures trente du coup d’envoi, une interview enregistrée de Robert Herbin est diffusée dans l’émission Radioscopie. Avec un aplomb déconcertant, il se prête au jeu des questions de l’animateur Jacques Chancel. Il évoque sa carrière de footballeur, son père musicien, la difficulté de cette profession, sa volonté de réussir, l’équipe qu’il entraîne aujourd’hui, ce que lui a apporté le football. «Un métier le football, vraiment ? Si c’était à refaire ?» Roby répond : «Je referais sûrement la même chose mais je m’arrangerais tout de même pour étudier plus attentivement le solfège. Mon père est professeur au Conservatoire de Nice et je crois que dans le domaine qui est le sien, il ressent des joies aussi grandes que celles que je peux moi-même connaître. Mais le football est aussi un art et les footballeurs sont des créateurs. Du moins à mes yeux. C’est bien pourquoi je lui ai sacrifié, en partie, mes études. Mais vous savez tout se rattrape : je bouquine, je visite les musées, je me promène dans la nature. Mon livre de chevet ? Le dictionnaire.»
Dominique Rocheteau est bien là
Aux alentours de 18 heures, le car qui emmène les joueurs stéphanois au stade est accueilli par une immense clameur. Les supporters juchés sur le mur d’entrée de l’enceinte aperçoivent Dominique Rocheteau. Rassurés, ils se disent qu’avec lui, les rêves les plus fous sont permis comme si un match ne pouvait dépendre que d’un seul joueur.

L’heure du match approche. Aux abords du stade, la déferlante commence. Des hommes, des femmes, des enfants, venus de toute la France, drapeaux à la main ou avec des banderoles sur lesquelles on peut lire : « ASSE, c’est du Rocher« .

Les embouteillages monstres dans toute la ville et aux abords du stade retardent l’arrivée de M. Sergio Gonella, l’arbitre central, et de ses deux juges de touche. Finalement, ils ne franchissent les portes de l’enceinte qu’à une heure vingt minutes du coup d’envoi.

Pour beaucoup de supporters, les heures sont interminables ce jour-là. Les dirigeants ont tout prévu. Pour les faire patienter, en lever de rideau, ils ont convié une sélection des cadets-juniors de Mazargues où évolue un certain… Laurent Roussey pour donner la réplique à son homologue stéphanoise.
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Il est 20 h 30. Les champions de France sont dos au mur. Ils ont deux buts de retard sur le Dynamo Kiev. Les supporters sont prêts à aller au bout de leurs forces pour voir les leurs remonter ces deux buts. Ils sont 38 000, peut-être 40 000 dans le stade mais combien devant leur poste de télévision ou bien l’oreille collée à la radio ? Les Verts doivent trouver au moins trois fois la faille dans la défense ukrainienne.

Ivan Curkovic peut compter sur le soutien des anciens gardiens de but Georges Carnus, Julien Darui et François Remetter. Autre personnalité présente : Louison Bobet, ami personnel du président Rocher. Egalement installés dans les tribunes, les ex-Stéphanois André Fefeu, Léon Glovacki ou encore Jacques Foix. Enfin, Albert Batteux a fait le déplacement de Grenoble pour soutenir les Verts.

Le Dynamo Kiev est fébrile
D’entrée de jeu, contrairement à leurs habitudes, les coéquipiers d’Oleg Blokhine ne respirent pas la sérénité. Les Verts prennent le taureau par les cornes et un vent de panique s’empare des hommes de Lobanovski. Ils sont fébriles, à l’image de leur gardien Rudakov qui multiplie les maladresses, chose inhabituelle chez lui. Le premier quart d’heure est totalement stéphanois. Le chaudron frémit. Les Verts l’avaient annoncé après le match aller : «Nous prendrons les Soviétiques à la gorge, nous ne les laisserons pas respirer un seul instant et, dans ces conditions, il n’est pas possible qu’ils ne s’affolent pas et que nous ne trouvions pas une faille dans leur cuirasse toute aussi solide qu’elle soit.»
La mi-temps est sifflée sur le score de 0-0. Curkovic n’a pas eu un seul arrêt à effectuer. Malgré une domination sans partage, les Verts ont toujours deux buts de retard à remonter. Depuis Split, on sait que rien n’est impossible à Saint-Etienne. Personne dans le stade n’imagine « ses » Verts éliminés de la Coupe d’Europe.

L’excès d’individualisme de Blokhine
La seconde mi-temps repart sur les mêmes bases. Les Stéphanois exercent un pressing qui ne laisse pas respirer les Ukrainiens. Sarramagna, blessé dans un choc avec Onitchenko en première période, cède sa place à Patrick Revelli (46e). Les Verts reprennent leur marche en avant. Dans les gradins, personne ne veut céder au découragement.

On joue la 60e minute et aucun but n’est encore marqué. Plus pour très longtemps. Quatre minutes, c’est le temps pour Blokhine d’éliminer Janvion et de laisser Lopez sur place. Deux solutions s’offrent alors à lui : tirer au but ou passer le ballon à Onitchenko. Au final, il tente un nouveau crochet sur Lopez. Cet excès d’individualisme de l’Ukrainien permet à Lopez de reprendre le ballon et de relancer pour Piazza dont la montée rageuse trouve Hervé Revelli qui devance Reschko et Fomienko pour l’ouverture du score. Saint-Etienne reprend espoir. Les « Allez les Verts » redoublent alors d’intensité dans le stade. Le cours de cette 21e Coupe d’Europe est peut-être en train de changer.
Larqué comme Triantafilos
A la 71e minute, un coup franc est accordé aux Verts. On se met alors à rêver d’un scénario à la Split quand, seize mois plus tôt, Triantafilos, lui aussi sur coup-franc (104e), avait délivré les Verts. Cette fois, Jean-Michel Larqué, le capitaine valeureux s’attèle à la tâche. Sa frappe glissante et travaillée du pied droit contourne le mur soviétique et laisse Rudakov sans réaction. «Ce coup franc, j’ai senti que j’allais le mettre», dit-il après coup. Ce deuxième but des Stéphanois remet les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux matches.
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L’intensité est à son comble dans ce stade Geoffroy-Guichard qui en a pourtant vu d’autres. On vit un scénario à la Hitchcock. Piqués au vifs, les Ukrainiens se mettent à jouer et tentent de forcer la décision pour éviter la prolongation. Le ballon circule d’une surface de réparation à l’autre. On a cru même au penalty lorsque Piazza, au terme d’une énième montée rageuse, s’écroule dans la surface à trois minutes de la fin. M Gonella, l’arbitre italien de ce quart de finale, ne s’en laisse pas compter. Il siffle la fin du match sur ce score d’égalité parfaite sur l’ensemble des deux matches.

Il faut jouer la prolongation. Hajduk est dans toutes les têtes. Et si les Verts renouvelaient l’exploit réussi en 1974 ? Piazza et Rocheteau sont victimes de crampes, Blokhine souffre aussi du même mal. Tous ont été au bout de leurs forces. Le public le sait et redouble d’encouragements. « Ce n’est pas le public qui marque des buts » aime à répéter Robert Herbin, mais il y contribue…
Des crampes au but victorieux de Rocheteau
On joue la 112e minute. Jacques Santini, auteur d’un grand match, embarque deux défenseurs soviétiques pour laisser le champ libre à Patrick Revelli, plus frais que ses partenaires. Sur son aile droite, il élimine Fomienko et centre en retrait à destination de Rocheteau pour le troisième but stéphanois, celui de la délivrance. Ce dernier, pris de crampes dévastatrices, avait demandé son remplacement à son entraîneur quelques minutes plus tôt. Le banc stéphanois se lève alors comme un seul homme. Roger Rocher, fou de joie, serre Garonnaire dans ses bras. Herbin reste stoïque.
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Il reste huit minutes à tenir, c’est court et long à la fois. Huit minutes pour une qualification. C’est fini ! Les Verts sont en demie. Une fois encore, ils sont présents au rendez-vous. Une fois encore, ils ont comblé les attentes les plus folles. Ce 17 mars, ils ont écrit une page inoubliable de leur épopée européenne.

« équipe réalise le rêve de toute ma vie »
Pour Robert Herbin, l’entraîneur comblé des Verts : « Cette équipe réalise le rêve de toute ma vie« . « Le propre des miracles, dit Bathenay, le milieu de terrain stéphanois, est précisément de ne pas se renouveler. Dynamo Kiev en 1976, après Hajduk Split en 1975. C’est bien la preuve que nous devons nos qualifications plus à nos vertus propres qu’à des circonstances favorables.»
Dominique Rocheteau, le buteur de la délivrance, n’a pas connu Split. « J’imaginais à peu près ce que pouvait représenter le poids d’un public enthousiaste et inconditionnel, mais ce que j’ai vécu face à Kiev va beaucoup plus loin, après un quart d’heure de jeu, ma blessure au mollet s’est réveillée. Dans tout autre match, j’aurais été tenté de renoncer, là, j’ai surmonté ma douleur et porté par le public, j’ai tenu jusqu’au bout… malgré des crampes effroyables durant la prolongation. » Enfin, pour Gérard Janvion : « Notre public vaut largement un but. Avant que ne débute le match, il avait déjà fait une bonne partie du sien en créant une ambiance impossible pour les Soviétiques et en nous gonflant à bloc.»
Michel Hidalgo, présent le 17 mars au stade Geoffroy-Guichard, voit les héros du soir en finale. « Ils ont fait un truc formidable. Il est vrai qu’ils avaient la foi et lorsqu’on a la foi, on parvient souvent à réussir de grandes choses. Je crois sincèrement que Saint-Etienne peut jouer cette saison la finale de la Coupe d’Europe même si son adversaire Eindhoven est peut-être plus fort que certains ne le pensent. Les Stéphanois sont désormais capables de bien des choses.»
Les exploits ne naissent pas au hasard
Giacinto Facchetti, le capitaine de la Squadra, dans FranceFootball du 23 mars se fend du commentaire suivant : «J’estime qu’à Saint-Etienne, il y a quelques choses essentielles : la foi, l’ambition, l’ambiance et, bien sûr, le jeu. Il faut avant tout y croire. Herbin doit avoir très bien travaillé ses hommes sur le plan psychologique. » Il est convaincu que les exploits ne naissent pas au hasard. Il estime que l’entraîneur des « Verts » après avoir travaillé en profondeur, créé une école, donné un jeu et un moral à son équipe, récolte simplement le bon grain qu’il a semé. « C’est le sérieux, dans tous les domaines qui est payant. A Saint-Etienne, on a réuni l’esprit professionnel et l’esprit amateur.»
Piazza s’offre une 606 Peugeot
Avec sa prime de victoire et de qualification contre Kiev, Osvaldo Piazza, l’arrière robuste des Verts, s’est offert une magnifique 604 Peugeot. Un tel achat lui a valu d’offrir le Champagne à ses partenaires.
Une semaine plus tard, Roger Rocher, pas peu fier de cette qualification, se repassait le match dans sa totalité. Peut-être pour mieux se convaincre que « ses » Verts sont en demi-finale de la Coupe des Clubs Champions.
Thierry Clemenceau
Déjà plus de 53 500 visiteurs au Musée des Verts en neuf mois.
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