Lundi 8 mars. Après le périple à Simferopol, les Verts ont pu souffler ce week-end réservé à la Coupe de France. Eliminés dès son entrée en lice par Troyes (2-0), ils ont profité de cette mini-trêve pour recharger quelque peu les batteries. Robert Herbin, accompagné de Roger Rocher s’est tout de même déplacé au stade Geoffroy-Guichard. A 15 heures, se déroulait la rencontre de troisième division opposant la réserve stéphanoise à Juvisy. Les deux hommes se sont fondus parmi les 1 500 spectateurs, un record pour une rencontre de Division 3 à Saint-Etienne. Privés de Jean-François Larios mais avec Jacques Santini et Christian Sarramagna, les hommes de Robert Philippe se sont imposés 3 à 1. Pour son deuxième match avec la réserve stéphanoise, le Basque a marqué de son empreinte cette partie.
« Sarra » et les blessures

Pourtant, sa patte gauche, l’une des meilleures de France, n’a pas été épargnée depuis quelques saisons. Victime d’un arrachement des ligaments de la cheville, un ongle incarné lui a valu une opération chirurgicale. Alors qu’il avait gagné sa place en équipe de France et conquis le public parisien, il a été victime d’un claquage. Fragilisé par plusieurs blessures à répétition, le docteur Trillat à Lyon a ouvert cette cuisse gauche si fragile sur quinze centimètres. Remis sur pied il avait repris l’entraînement à la mi-juillet. Le 4 août, lors du troisième et dernier match amical contre le Penarol de Montevideo (3-2), il se blesse à nouveau au genou gauche. Il reprend l’entraînement une semaine plus tard mais tarde à retrouver la plénitude de ses moyens. Les examens complémentaires décèlent un ménisque fêlé. Après des semaines de remusculation et de patience, Sarramagna est de retour.
Pour les échéances à venir, il pourrait apporter une alternative en attaque. Sa fraîcheur constituera à coup sûr un atout pour son entraîneur. « Contre Juvisy, j’étais un peu contracté au début, avoue-t-il, parce que les gens sont venus au stade pour me juger. C’est toujours impressionnant d’affronter son public après une longue absence. Je serais heureux d’effectuer ma rentrée et de jouer contre Kiev si l’entraîneur me le demande. » La balle est désormais dans le camp de « Roby ».
« Je crois que j’en ai fini avec les ennuis de ma jambe gauche. Il ne reste qu’à rattraper le temps perdu. »
Christian Sarramagna

Mardi 9 mars. Le mois de mars est l’un des plus compliqués de la saison pour Saint-Etienne. Après Kiev à Simferopol, les Verts se déplacent à Nice ce jeudi avant de recevoir Kiev le 17. S’ensuivront un déplacement à Nantes et la réception de Lyon pour le fameux derby. Robert Herbin n’aura trop de ses cinq attaquants pour continuer l’aventure européenne et maintenir son équipe en tête du championnat de Division 1. Si Jean-François Larios est « out » jusqu’à la fin de la saison, Alain Merchadier, en revanche, a repris l’entraînement collectif. Avec son retour prochain à la compétition, Herbin n’aura bientôt que l’embarras du choix pour composer son équipe. Souvent confronté à un problème de sous-effectif cette saison, ces retours programmés lui redonnent le sourire. Il va pouvoir instaurer une concurrence rarement possible depuis le début de la saison. Robert Herbin se réjouit de cette situation au moment d’aborder cette semaine de vérité qui débutera à Nice pour s’achever au stade Geoffroy-Guichard contre Kiev.
« Je vais encore réfléchir »
A ceux qui s’interrogent sur la titularisation prochaine de Sarramagna, Herbin préfère botter en touche : « Je vais encore réfléchir. Contre Juvisy, Sarramagna a été très moyen en première mi-temps. En seconde période, son jeu a été assez satisfaisant. Je dis assez parce que l’adversaire n’était pas redoutable. »
Robert Herbin est un anticonformiste. Il surprend souvent par ses compositions d’équipe. A la veille de se déplacer à Nice, il souhaite garder une part de mystère sur le onze qui débutera au stade du Ray. Et pour troubler un peu plus les cartes, il ajoute : « A Kiev, certains n’avaient pas joué le match précédent et ils étaient sur le terrain. L’équipe que j’alignerai à Nice ne constituera pas forcément une indication pour la Coupe d’Europe. »
Par cette tirade, l’entraîneur stéphanois penserait-il à Jean-Marc Schaer ? Remplaçant de Patrick Revelli à Simferopol à la 75e minute, le Duniérois souhaiterait avoir un peu plus de temps de jeu. Il sait qu’avec le retour de Sarramagna, les places vont être de plus en plus chères à la pointe de l’attaque. Là encore, Herbin reste très évasif. « Je ne sais pas encore. »
Nice mieux appréhendé que Metz
« A Saint-Etienne, quel que soit le match à venir, il est préparé avec le même sérieux, met en garde Ivan Curkovic à ceux qui pourraient craindre un relâchement des Stéphanois après leur match de Coupe d’Europe. Je reconnais qu’à Metz, l’an passé, après la qualification contre Chorzów, nous avions eu du mal à rentrer dans le match, moi le premier. Mais ce déplacement intervenait trois jours seulement après un match de Coupe d’Europe. Là, nous avons eu une semaine pleine pour digérer. »

Mercredi 10 mars. A Saint-Etienne, les jours passent et la météo est toujours aussi capricieuse. La neige recouvre la pelouse du stade Geoffroy-Guichard. A l’issue du dernier entraînement, Herbin a confirmé la titularisation du revenant Sarramagna. A Nice, il remplacera Patrick Revelli, touché à une cheville contre Kiev. La place de douzième homme sera occupée par Jacques Santini.
_______________________________________________________________
NICE EN BREF
Sur la Côte d’Azur, le match au sommet entre Nice et Saint-Etienne alimente toutes les conversations. Depuis le début de la semaine, les guichets ouverts à la location ont été pris d’assaut. Les demandes ont afflué des Alpes-Maritimes mais également du Var ou de Corse. Toutes les places numérotées ont trouvé rapidement preneurs. L’ambiance au stade du Ray promet d’être chaude. Les supporters niçois espèrent une victoire sur le leader stéphanois, ce qui aurait pour avantage de relancer le championnat et remettre en selle leur équipe. Les Niçois sont à un point de Sochaux (2e) et trois des Stéphanois. Leur seule chance de croire au titre passe par une victoire sur l’équipe d’Herbin.
« Nous battrons Saint-Etienne et nous nous replacerons dans la course. »
Josip Katalinski

Ragaillardis par leur double victoire sur Bordeaux en Coupe de France (1-0, 2-1), les Aiglons espèrent bien confirmer contre Saint-Etienne. En Gironde, le Yougoslave Josip Katalinski a retrouvé la plénitude de ses moyens, ce qui constitue un atout supplémentaire.

4 joueurs à l’entraînement

Généralement, les entraîneurs décrètent une mise au vert ou un huis clos quelques jours avant un match au sommet. Vladko Markovic, l’entraîneur azuréen, n’a pas souhaité changer les habitudes de ses joueurs avant ce choc. Tout juste a-t-il allégé la séance d’entraînement du lundi. Le lendemain matin, les habitués du Parc des Sports ont été un peu décontenancés. Pour la séance matinale, le Yougoslave n’a convoqué que quatre joueurs : le gardien Baratelli, Katalinski, Huck et Le jeune Toko. La raison de ce rassemblement en petit comité est toute simple : « Notre jeune avant-centre Toko est un excellent joueur de tempérament, explique Markovic. Mais il manque encore d’expérience. J’ai voulu organiser avec lui une séance de football tactique. C’est la raison pour laquelle j’ai convoqué des joueurs aussi confirmés que Baratelli, Huck, Katalinski afin de servir d’exemple à Toko et de lui permettre de progresser sur le plan tactique. » En fait, il reproche surtout au Tchadien son manque de lucidité devant le but. Face aux Verts, il pourra utiliser le jeune Niçois qui aura comme pourvoyeurs de ballons Daniel Sanchez (à gauche) et Marc Molitor (à droite). Cette permutation entre les deux ailiers s’explique par le manque d’aisance du premier face à Gérard Janvion.
En fin d’après-midi, tous les joueurs se sont retrouvés pour une séance habituelle ponctuée par une opposition de trente minutes.
Cette rencontre contre Saint-Etienne ne sera pas celle des Jean-Pierre. Ni Adams ni Ascéry ne seront sur la pelouse du stade du Ray. Le premier souffre d’une déchirure musculaire au quadriceps gauche alors que le second, victime d’une entorse de la cheville en Coupe contre Bordeaux, a dû renoncer la mort dans l’âme au futur choc. Ces deux forfaits font le bonheur d’Henri Zambelli et de Jean-François Douis.
Mise au vert au Petit Palais
Enfin, les Niçois ont passé la veillée d’armes dans la résidence du « Petit Palais » située sur la colline de Cimiez. L’entraîneur niçois souhaite que ses joueurs ne se dispersent pas et préparent la rencontre en toute quiétude.
Markovic compte sur le soutien du public
La perte du fauteuil de leader au profit de Saint-Etienne n’a pas plu chez les supporters niçois. Chahutés depuis quelques matches au stade du Ray, Markovic espère que ce jeudi, les supporters soutiendront de toutes leurs forces leur équipe : « J’accepte les critiques lorsque nous les méritons, dit-il, mais pour ce match capital pour nous, si nous voulons disputer la saison prochaine une coupe européenne, nous avons absolument besoin de l’appui total de nos supporters et je compte beaucoup sur leurs encouragements pour transcender encore davantage notre équipe. »
_______________________________________________________________

Pas de retransmission télévisée
La programmation de cette rencontre a été avancée de 24 heures pour permettre à Saint-Etienne de bien préparer son match retour de Coupe d’Europe contre Kiev. Malgré le manque de concurrence, TF1 n’a pas souhaité diffuser la rencontre. « Ce match a été déplacé trop tard, explique Georges de Caunes du service des sports de la Première chaîne. J’ai un accord avec Saint-Etienne pour son match du 17 contre Kiev. Il est probable que nous diffuserons aussi, en différé Saint-Etienne-Lyon du 30 mars si les Stéphanois sont éliminés de la Coupe d’Europe. »
♦ ♦ ♦
Du beau monde au stade du Ray
Jeudi 11 mars. Au stade du Ray, l’heure est aux retrouvailles pour la famille Herbin. Robert, formé au Cavigal, a reçu la visite de son père. Le président Rocher est arrivé au stade du Ray accompagné de sa mère qui réside à Cannes. Elle assiste pour la première fois à un match de l’AS Saint-Etienne présidée par son fils.
Plusieurs figures du football français sont présentes dans la tribune officielle. José Arribas et Robert Budzinski, respectivement entraîneur et directeur sportif nantais, ont fait le déplacement pour superviser Saint-Etienne que Nantes affrontera le 20 mars. Just Fontaine est venu de Paris pour voir à l’œuvre le futur adversaire du PSG au Parc des Princes.
Les Marseillais Robert Buigues, Jules Zvunka et René Charrier sont également présents.
Le record de 1952 ne tombe pas
Il est 20 h 30. La qualité de l’affiche et l’engouement du public pouvaient supposer que le record de spectateurs remontant à 24 ans, allait tomber. Le 11 mai 1952, Nice, nouveau vainqueur de la Coupe de France, recevait le Racing. 22 740 personnes s’étaient acquittées du précieux sésame pour voir les Niçois et leur trophée.
Ce jeudi 11 mars, 19 394 spectateurs garnissent les tribunes du stade du Ray. Pour les dirigeants niçois, c’est une première déception. Si l’on compte toutes les terrasses des immeubles attenants au stade, tout juste la barre des 20 000 a-t-elle été franchie. Le record de 1952 a encore de beaux jours devant lui.
_______________________________________________________________
Le compte-rendu du quotidien L’Equipe


_______________________________________________________________
NICE-SAINT-ETIENNE : 1-1
Spectateurs : 19 394. Recette : 450 133 F. Arbitre : M. Wurtz. Buts.- Nice : Toko (62e) ; Saint-Etienne : Bathenay (47e).
NICE : Baratelli – Douis, Zambelli, Katalinski, Grava – Huck, Guillou, Jouve – Molitor, Toko, Sanchez. Entr. : Markovic.
SAINT-ETIENNE : Curkovic – Janvion, Piazza, Lopez, Farison – Larqué, Bathenay Synaeghel – Rocheteau (Santini, 60e), H. Revelli, Sarramagna. Entr. : Herbin.
_______________________________________________________________

Au soir du 17 octobre (10e journée), l’OGC Nice a compté jusqu’à 8 points d’avance sur Saint-Etienne. Beaucoup voyaient déjà les Niçois remporter le cinquième titre de champion de son histoire. Mais déjà échaudés par une situation semblable quelques années auparavant, les dirigeants azuréens avaient alors tenu à calmer les ardeurs de ceux qui les voyaient déjà trop beaux. « Attendez le match retour contre Saint-Etienne et nous saurons alors si nous serons champions de France », avaient-ils alors dit en chœur. Le match nul (1-1) ce jeudi entre les deux équipes phares du Championnat les a confortés dans leur raisonnement. Au soir du 11 mars, ce sont bien les Verts qui comptent 3 points d’avance sur Nice.

Cette rencontre jugée de « bonne facture » s’est déroulée dans une ambiance électrique pour ne pas dire délétère. La faute à de nombreux faits de matches non sifflés par M. Wurtz, l’arbitre désigné pour ce sommet. Conspué pour avoir oublié deux penalties flagrants pour les Aiglons, il a dû quitter le stade dans un fourgon par une porte dérobée.
Le premier a eu lieu à la 43e minute. Dans sa surface, Janvion bouscule Katalinski par derrière et lui accroche le pied d’appui. Le penalty semble indiscutable… sauf pour M. Wurtz.
« Qu’est-ce qui t’a pris ? »
Le deuxième est encore plus flagrant. A deux minutes du temps réglementaire, sur un centre de Huck, Lopez boxe du poing le ballon en pleine surface. Le stade s’est alors levé comme un seul homme. Jean-Michel Larqué, surpris par ce geste imprévisible, se précipite alors vers son libero et s’écrie : « Mais tu es fou ! Qu’est-ce qui t’a pris ? » Désolé, Christian Lopez lui répond : « C’est un mauvais réflexe ».

Quand M. Wurtz siffle la fin du match, Roger Rocher, la pipe serrée entre les dents, écoute la foule invectiver ses joueurs qui regagnaient les vestiaires. Pierre Garonnaire, placé à côté de son président, est gêné par une telle sortie : « Ce sont les aléas du Championnat, dit ce dernier. Ces mauvaises décisions jouent une fois pour et une fois contre la même équipe. »
Les Niçois excédés
De son côté, M. Loeuillet, le président niçois, excédé d’avoir concédé le match nul qui éloigne son club un peu plus du titre, crie au scandale. Il ne peut cacher son courroux à l’encontre de l’homme en noir : « Ah ! Laissez moi rire. Quand on pense que cet arbitre passe pour le numéro un en France et même l’un des plus appréciés dans le monde cela paraît inimaginable. Je ne dis pas que M. Wurtz ait fait preuve de malhonnêteté, mais en nous privant de deux penalties flagrants, il a tout bonnement tué le Championnat. »

© Dessin de Robert Déro. Collection particulière.
Dans le camp stéphanois, on craignait énormément ce déplacement. Le partage des points et l’intensité du match satisfont pleinement joueurs et dirigeants. Seule fausse note de la soirée : les blessures de Dominique Rocheteau et Christian Sarramagna. Victime d’un coup au mollet droit, le premier devra observer plusieurs jours de repos comme le confirme le docteur Poty : « Le mollet est très enflé. Trois jours de repos et nous aviserons. Tout ce que l’on peut espérer, c’est que la glace que nous avons appliquée dès sa sortie du terrain empêchera ou arrêtera l’épanchement sanguin. » Le second, auteur d’une excellente rentrée, semble moins touché. Victime d’un coup sur la cheville et sur son genou opéré, il se veut rassurant : « Je m’en tire bien, un coup sur la cheville droite et un coup sur mon genou gauche opéré mais qui a bien tenu le coup. »
Herbin rassuré avant Kiev
Christian Lopez, très entouré, réaffirme que sa main, certes bien réelle, était involontaire : « Sur le centre de Huck, je me suis jeté pour effectuer une tête plongeante, mais j’ai raté le ballon, j’étais en déséquilibre et c’est mon bras qui a dévié la trajectoire. Ce n’était pas du tout intentionnel. » Le capitaine Larqué n’en veut pas à son défenseur. Il préfère mettre l’accent sur la bonne rentrée de Sarramagna. « Contre Kiev, nous disposerons de deux fameux fers de lance ! »
Plutôt effacés à Simferopol, Larqué et Hervé Revelli ont retrouvé leur fougue, leur influence sur le jeu a en partie rassuré Robert Herbin : « Ce fut un match difficile contre une bonne équipe. Je suis aussi content de la bonne rentrée de Sarramagna. Mon équipe a montré qu’elle n’avait pas été atteinte moralement par sa défaite en Crimée. »
Comme pour M. Wurtz, les Stéphanois quittent le stade dans un camion cellulaire. Un avion les attend à l’aéroport de Nice. Ils quittent la Côte d’Azur avec le point du match nul.
Samedi 13 mars. A 19 heures, Robert Herbin a rendez-vous avec son public. Son livre technique intitulé « Football », écrit avec Philippe Rethacker, journaliste L’Equipe et FranceFootball, connaît un beau succès depuis sa sortie. C’est à la librairie Plaine, avenue de la Libération, que l’entraîneur stéphanois a décidé de le dédicacer.
Dimanche 14 mars. La réserve stéphanoise reçoit le Red Star au stade Geoffroy-Guichard. Robert Philippe, déjà privé de Jean-François Larios, doit également composer sans Félix Lacuesta, blessé. En revanche, Robert Herbin a mis à sa disposition les expérimentés Pierre Repellini, Jean-Marc Schaer et Patrick Revelli. Les Audoniens de leur côté, sont privés de nombreux joueurs et c’est une équipe de Juniors qui se présente sur le terrain. La différence de niveau se ressent rapidement et les Verts, devant 633 spectateurs, mènent 4-1 à la pause grâce à un triplé de Boury (11e, 23e, 25e) et Schaer (16e). En deuxième mi-temps, les Stéphanois ajoutent deux nouveaux buts par Vézir (58e) et l’inévitable Boury (75e).
Thierry CLEMENCEAU
♦ ♦ ♦
Pendant ce temps-là…
♦ Les voyages forment la jeunesse. Après Paris puis Niort début décembre et Nantes début mars, le Dynamo Kiev, outre son match retour à Saint-Etienne le 17 mars, reviendra en France le 6 avril pour y disputer un match amical contre Châteauroux.
♦ Le mercredi 10 mars, Jacky Braun, le sélectionneur de l’équipe de France Juniors, a communiqué une liste de 25 noms qui sera amenée à disputer le match retour comptant pour les éliminatoires du tournoi de l’UEFA. Les Bleuets s’étaient imposés 3 à 1 au match aller. Un Stéphanois a été retenu : Félix Lacuesta.
Th.C.

♦ ♦ ♦
Dernier blog – Dynamo Kiev-Saint-Etienne : les Verts veulent y croire
Le Chaudron se visite aussi
Le Musée des Verts a fêté son deuxième anniversaire. Vous pouvez visiter le stade Geoffroy-Guichard. Le billet d’entrée combiné « stade Geoffroy-Guichard/Musée des Verts » permettra aux supporters de visiter le stade et le musée le même jour ou de visiter le musée ultérieurement, votre ticket étant valable un an à compter de la date d’achat.
Pendant une heure, les supporters des Verts pourront découvrir les coulisses du Chaudron au cours d’une visite guidée exceptionnelle: salle de presse, vestiaire de l’ASSE, couloir d’accès au terrain avec la mythique inscription « Ici, c’est le Chaudron », bord de pelouse, salon des Présidents… Ils pénétreront ainsi dans les lieux habituellement réservés aux joueurs, staffs, dirigeants et officiels.
Rénové dans le cadre des quatre rencontres de l’Euro 2016 programmées à Saint-Etienne, le stade Geoffroy-Guichard appartient à la communauté d’agglomération Saint-Etienne Métropole. Cette rénovation est l’œuvre des architectes de Chaix & Morel et Associés et une réalisation de la société Léon-Grosse. Geoffroy-Guichard est un stade mythique mais désormais également design et écologique.
TARIFS
Plein tarif : 15€.
Tarif réduit : 12€ (+ de 60 ans, -18 ans, étudiants, PMR, demandeurs d’emploi, CE de 20 personnes et plus, groupes de 10 personnes et plus).
Etablissements scolaires et clubs de football amateurs : 10€.
Pack « famille » (2 adultes + 2 enfants) : 42€.
« C’est notre plus belle victoire… »
Quatorze anciens Verts se sont retrouvés au Musée des Verts pour le vernissage de l’exposition « 40 ans après… Retour sur l’épopée des Verts », visible jusqu’au 15 mai 2016. L’occasion pour les instigateurs de la meilleure saison de l’histoire du club de se remémorer les moments qui ont façonné l’une des plus belles pages du sport français. Retrouvez les anciens Verts sur :
Bonjour,
Ayant assisté à cette rencontre, je suis assez surpris par tant de mansuétude de vôtre part, sur le sort de Wurtz. Qui pour tout le stade, presse y comprise, fut bel et bien étrangement « aveugle » sur ses deux décisions, pour le moins plus qu’évidentes.
Et oui cet arbitrage fût tout bonnement scandaleux, tout comme la mauvaise foi de Lopez dans ses déclarations.
Mais il est vrai, que L’Ogcnice, n’a jamais fait parti des clubs aimés par les instances en France. Au contraire des S ‘Etienne ou Nantes…à croire que nous ne faisions pas parti du territoire…
Dommage de tronquer des histoires, qui aurait pu être belles pour certains et non pour tjrs les même.
J’aimeJ’aime
Bonsoir M. Garibaldi. Je ne comprends pas trop vos critiques. Dans mon blog, je souligne bien que M. Wurtz s’est trompé sur les deux actions qui auraient dû amener à chaque fois un penalty pour les Aiglons.
« Cette rencontre jugée de « bonne facture » s’est déroulée dans une ambiance électrique pour ne pas dire délétère. La faute à de nombreux faits de matches non sifflés par M. Wurtz, l’arbitre désigné pour ce sommet. Conspué pour avoir oublié deux penalties flagrants pour les Aiglons, il a dû quitter le stade dans un fourgon par une porte dérobée.
Le premier a eu lieu à la 43e minute. Dans sa surface, Janvion bouscule Katalinski par derrière et lui accroche le pied d’appui. Le penalty semble indiscutable… sauf pour M. Wurtz.
« Qu’est-ce qui t’a pris ? »
Le deuxième est encore plus flagrant. A deux minutes du temps réglementaire, sur un centre de Huck, Lopez boxe du poing le ballon en pleine surface. Le stade s’est alors levé comme un seul homme. Jean-Michel Larqué, surpris par ce geste imprévisible, se précipite alors vers son libero et s’écrie : « Mais tu es fou ! Qu’est-ce qui t’a pris ? » Désolé, Christian Lopez lui répond : « C’est un mauvais réflexe ». »
Je n’ai pas mis sous silence ces deux fautes arbitrales.
J’aimeJ’aime
Pour mes 50 ans, je suis descendu à Saint-Etienne les voir jouer contre Montpellier. J’ai visité longuement le Musée des Verts…
Que de souvenirs… Superbe !!! J’ai connu le football, aimé le football, devenu supporter de football grâce aux Verts !!!! Et à ces soirées de football où personne ne trichait !!!
Merci à vous qui avez fait des Verts ce qu’ils resteront toute notre vie … une partie de nous-mêmes !!!
J’aimeJ’aime