La semaine dernière
Les Verts évitent le piège lillois
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Au stade Henri-Jooris, Saint-Etienne a obtenu un match nul qui lui a permis de s’installer sur le podium de la Division 1. Nice, prochain adversaire des Stéphanois et leader incontesté de la Division 1, a décroché son quatrième bonus en six rencontres. Si l’on excepte sa victoire à Copenhague en Coupe d’Europe (2-0), Saint-Etienne reste sur une défaite à Marseille (4-2) et deux nuls contre le Paris-SG (1-1) et à Lille (0-0).
Le déplacement dans le Nord de l’Europe a laissé des traces dans les organismes. Après un week-end complet de repos, Robert Herbin a retrouvé ses joueurs le lundi 22 septembre pour deux entraînements. Footing et jeux avec ballons rythment la journée.

Herbin grippé
Le lendemain matin, c’est sous un soleil digne de la Côte d’Azur que les joueurs se retrouvent au stade Geoffroy-Guichard. La bonne humeur est palpable. Herbin est présent malgré une grippe tenace qui le handicape depuis plusieurs jours. « Je sais ce qu’il faudrait faire pour me débarrasser de ma toux. Je devrais m’arrêter de fumer, non la pipe, mais mon paquet de cigarettes quotidien. J’ai essayé en pure perte, mais il est possible qu’un nouvel effort sur moi-même sera concluant. » Est-ce le manque d’efficacité de ses joueurs depuis quelques matches, toujours est-il que l’entraîneur stéphanois a concocté à ses poulains une longue série de tirs après les avoir fait slalomer autour de piquets plantés pour l’occasion. Répartis en deux groupes de dix, le premier sous les ordres d’Herbin, le second avec Philippe, Curkovic et Dugalic, les deux gardiens yougoslaves, n’ont pas eu une minute de répit. La séance s’est clôturée par une série de reprises de volée.

Triantafilos sur le départ
L’après-midi est consacré à un léger galop suivi d’une ébauche de mise en place tactique défensive. Yves Triantafilos n’est plus sur le terrain. Mécontent de son temps de jeu depuis le début de la saison, pour la deuxième fois de la journée, il a rendez-vous dans le bureau de Roger Rocher. En présence de Charles Paret et Pierre Garonnaire, il étudie avec son président les conditions d’un futur transfert au FC Nantes.

« Seul Curkovic me cause des soucis… »
Jean-Michel Larqué se plaint toujours de son genou douloureux qu’il ménage tant bien que mal. Son absence pour le choc contre Nice constituerait un sérieux handicap. L’apport technique et psychologique du capitaine stéphanois tire souvent l’équipe vers le haut. « Ce match contre Nice, dit Larqué, revêt l’importance d’une rencontre de Coupe d’Europe, avec la seule différence qu’il n’y a pas de qualification au bout. Heureusement… » Cette incertitude est cependant vite dissipée par le docteur Poty qui le déclare bon pour le service. « Seul Curkovic me cause des soucis, dit-il en plaisantant, il perd ses cheveux… »

Depuis le 27 août et la victoire contre Bordeaux 5 à 2 (4e j.), l’attaque stéphanoise n’a guère été prolifique avec seulement trois buts inscrits dont deux au stade-Vélodrome. Malgré le manque d’efficacité de ses avants+, Herbin envisage de reconduire l’attaque qui a débuté le match à Lille. Hervé Revelli occupera le poste d’avant-centre. L’aîné des Revelli qui a porté le maillot niçois durant deux saisons (1972-1974) revient une dernière fois sur la dernière prestation de son équipe avant de parler du match à venir. « Les critiques dont nous avons été l’objet après notre match nul à Lille ont été sévères et injustifiées. Saint-Etienne n’a jamais flambé dans la capitale nordiste où l’on nous a toujours attendus comme au coin du bois. »

A l’instar de toute une région, il espère faire chuter son ancienne équipe pour la première fois de la saison et effacer les résultats médiocres, peu conformes avec les ambitions du club. « Nous aurons l’occasion de prouver que nos ambitions sont intactes et que, malgré nos résultats relativement moyens de ce début de saison, nous sommes décidés à nous battre pour conserver notre titre. »
Tabarly et les Verts à la foire de Saint-Etienne
Une fois n’est pas coutume, l’entraînement de l’après-midi a été écourté. Comme chaque année à la même époque, à Saint-Etienne, se tient la foire économique. Pour la première fois, le sport en général et le football en particulier y sont invités. L’ASSE y occupe une place privilégiée et dispose d’un vaste stand pour le plus grand bonheur des supporters qui peuvent admirer les trophées remportés par le club.
A 18 heures, joueurs et dirigeants franchissent les portes où des centaines de visiteurs les attendent. Avec ou sans leur célèbre maillot vert, la ferveur qui les entoure ne se dément pas. Après un bain de foule toujours agréable mais quelque peu harassant, le président Rocher, accompagné d’Ivan Curkovic, rejoint une autre personnalité du monde sportif français : Eric Tabarly. Spécialement venu à Saint-Etienne pour dédicacer son dernier livre, le skipper, qui vient de boucler son tour du monde, converse quelques instants avec les deux hommes. Au gardien stéphanois, il lance : « Même gosse, je préférais les sports en solitaire. » Curkovic boit ses paroles et lâche admiratif : « Quel grand bonhomme et quel exploit. Ce qu’il a fait, c’est extraordinaire. »
Mercredi 24 septembre. Christian Sarramagna est poursuivi par la poisse. Alors qu’il avait repris l’entraînement collectif, son genou gauche le fait à nouveau souffrir. Pour le docteur Poty, « le seul remède efficace est le repos complet. »
A l’issue du dernier entraînement, Robert Herbin a communiqué son onze de départ contre Nice. Jacques Santini a été préféré à Christian Synaeghel pour apporter une touche plus offensive à son équipe alors que l’attaque ne subit aucune modification.
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L’anecdote
A l’instar des grands rendez-vous, les dirigeants stéphanois avaient opté pour une mise au vert. Pour cela, ils avaient choisi un hôtel qu’ils voulaient garder secret et se trouvant à une quinzaine de kilomètres de la ville. Or, le dimanche 21 septembre, Roger Rocher a appris que les Niçois n’avait pas réservé au Grand Hôtel situé dans le centre-ville, comme c’est souvent le cas pour les équipes adverses, mais au Novotel… où devaient loger son équipe. Fou de rage, le président de l’ASSE a décroché son téléphone et fustigé le directeur de l’établissement, coupable à ses yeux, d’avoir accepté la réservation niçoise. Finalement, les Stéphanois ont choisi un autre établissement à l’opposé de leurs invités d’un soir au sujet desquels, M. Rocher dit, sa colère passée : « Il est normal que nous laissions la place à nos visiteurs. »
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Nice en bref
En ce début de saison, Nice renverse tout sur son passage. En six rencontres, les « Rouge et Noir » ont inscrit vingt et un buts, soit une moyenne de 3,5 buts par match. Ils ont obtenu trois bonus consécutifs, ce qu’aucune équipe française n’avait encore réussi à faire. Meilleure attaque avec 21 buts inscrits mais aussi meilleure défense avec seulement 5 buts encaissés, les Stéphanois sont prévenus : s’ils ne veulent pas subir la loi de leur adversaire, ils vont devoir élever leur niveau de jeu.

Cette saison, l’équipe niçoise semble métamorphosée. Les dirigeants azuréens ont vu juste en recrutant deux joueurs de niveau international que sont Josip Katalinski et Jean-Marc Guillou.
Katalinski, patron de la défense
En défense, Josip Katalinski, élu meilleur joueur yougoslave en 1974 avec Sarajevo, apporte sa puissance athlétique. Gagneur dans l’âme, il insuffle à ses partenaires cette rage de vaincre à l’image de l’Argentin Oswaldo Piazza à Saint-Etienne. Souvent désireux de porter le danger vers l’avant, il aime donner un peu de frissons aux supporters niçois. Ses prises de risques ont déclenché quelques peurs à son entraîneur qui s’est vite empressé de corriger le tir : « Notre défense est moins vulnérable grâce à lui. Nous l’avons engagé comme libero. Pas comme avant-centre, je crois qu’il a compris… »

Guillou le patron
Jean-Marc Guillou a lui aussi été élu meilleur joueur français en 1974. Depuis son arrivée, l’ex-Angevin a transformé le jeu collectif de sa nouvelle équipe. Véritable leader, sa complémentarité avec Jean-Noël Huck et Roger Jouve en fait l’un sinon le meilleur milieu de terrain de France.
L’attaquant international français Marc Molitor abonde dans ce sens : « Sur le plan du jeu, leur arrivée a été ressentie comme un déclic. Avec Jean-Marc, je considère que le milieu de terrain niçois est le meilleur de France. C’est en tout cas un régal pour les attaquants de pointe de savoir qu’il est derrière nous pour nous épauler. Cela explique en grande partie la réussite que nous connaissons depuis le début de la saison. » Jean-Marc Guillou est en train de réussir avec Nice ce que Georges Bereta avait réussi la saison précédente avec Marseille. Il rassemble autour de lui par son calme et sa lucidité un ensemble ayant surtout besoin d’être rassuré.

« Nous avons retrouvé la joie de jouer »
Jean-Noël Huck se réjouit lui aussi de l’apport de son coéquipier : « J’ai compris qu’il était ridicule de faire de grands efforts souvent improductifs. Je fais confiance à Jean-Marc. Déjà à ses côtés en équipe de France, il m’avait fait réfléchir. Grâce à lui et à Katalinski, nous avons retrouvé la joie de jouer. » Vlatko Markovic, l’entraîneur de l’OGCN, ne tarit pas d’éloges sur ses deux nouveaux joueurs : « J’ai enfin les joueurs qu’il me faut pour appliquer mon système de jeu. »
Le 20 septembre dernier, lors de la dernière journée de Division 1, le quotidien L’Equipe a réalisé un petit sondage au stade du Ray. Sur un échantillon d’une centaine de personnes, 49 % pensent que Nice sera champion de France à la fin de la saison et 54 % voient un match nul de leur équipe à Saint-Etienne. Sur la Côte d’Azur, l’euphorie est totale.
En 1972 déjà…
Et si cette année 1975-76 était celle de l’avènement pour l’OGC Nice ? Le rythme que cette formation impose à ses rivales -dont Saint-Etienne fait bien évidemment partie- n’est pas sans rappeler celui de la saison 1971-1972. Alors entraînée par Jean Snella, l’entraîneur du premier titre stéphanois en 1957, Nice ne laissait que quelques miettes à ses adversaires. A la fin octobre, le club azuréen comptait même jusqu’à 7 points d’avance sur ses poursuivants… avant de s’écrouler puis d’abandonner le titre à Nantes. « Que nos sympathisants se rassurent, assure M. Marino, le directeur sportif de l’OGCN, ça ne se reproduira certainement pas cette saison. »

Markovic ne veut pas revivre Split
Vlatko Markovic, l’entraineur yougoslave de l’OGCN, ne craint pas son adversaire. Ce qui ne l’empêche pas de vouer une certaine admiration pour le club stéphanois et son entraîneur : « C’est une formidable organisation. Roby est un grand entraîneur et les joueurs pratiquent un football que j’estime plus vrai, en tous cas, plus équilibré. Saint-Etienne est pour moi la meilleure équipe de France et à l’étranger, elle a su donner une bonne image du football dans notre pays. On m’a souvent dit qu’il fallait se montrer plus prudent à l’extérieur. J’estime que contre Saint-Etienne, ce serait une erreur car je me souviens parfaitement de la mésaventure survenue à l’équipe yougoslave de Split. Il y aura du spectacle à Saint-Etienne, mais une défaite ne serait pas catastrophique pour mon équipe. » Comme de nombreux entraîneurs, Markovic y va de son pronostic pour le poste du futur sélectionneur des Bleus. « Il est dommage que Kovacs s’en aille, car il faisait du bon travail en France. Il ne sera pas facile à remplacer. Pour moi, Robert Herbin peut être cet homme-là. »
Pour lui, la présence des caméras peut jouer en faveur de son club : « J’ai remarqué que les joueurs niçois étaient très attirés par les caméras et qu’il leur est arrivé de bien jouer chaque fois qu’elle était sur eux… »

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Rocher fidèle à la couleur verte
La retransmission du match à la télévision pose quelques problèmes : la couleur des maillots. Pour que les spectateurs puissent regarder la rencontre sans confondre les maillots, le service des sports de TF1 a demandé à M. Rocher si son équipe pouvait jouer avec une autre couleur bien distincte à l’écran de celle des Niçois. Refus immédiat du président stéphanois :
« Le vert a toujours été notre couleur et nous n’avons aucune raison de ne pas lui demeurer fidèle. »

Lors du précédent exercice, les Niçois avaient attiré 14 125 spectateurs au stade Geoffroy-Guichard. Ce jeudi soir, la déception est palpable sur les visages des dirigeants stéphanois. Ils ne sont qu’un peu plus de 10 000 à avoir fait le déplacement pour ce premier tournant de la saison. « Attendons pour juger que l’expérience que nous faisons avec TF1 ait porté tous ses fruits » tente de convaincre Roger Rocher.

Hidalgo, Sinibaldi, Mignot sont là…
Michel Hidalgo aurait pu regarder le match devant son petit écran. Il a choisi de se déplacer jusque dans la Loire. « J’aime toujours venir à Saint-Etienne car ici, on est assez régulièrement assuré d’assister à un spectacle de qualité », confie le probable remplaçant de Stefan Kovacs à la tête des Bleus. Paul Sinibaldi, ancien joueur du Stade de Reims, a pris place au côté du futur sélectionneur tricolore. Le stade Geoffroy-Guichard ne lui a jamais réussi quand il était joueur. Il n’est jamais reparti victorieux de Saint-Etienne. Pourtant, il n’a gardé aucune rancune vis-à-vis des Stéphanois : « Il faut oublier le passé. » Des onze hommes alignés par Herbin contre Nice, il ne cache pas une certaine admiration pour le gardien yougoslave des Verts à propos duquel il dit : « Curkovic aurait toujours été un grand champion, même s’il était né dix ans avant. Ce ne sont pas les hommes qui évoluent, c’est le mode de vie. »

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Le compte rendu du journal L’Equipe

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50 matches sans défaite à domicile
Ce jeudi soir, les Stéphanois n’ont pas réussi à faire tomber le leader niçois (1-1). Grâce à Dominique Rocheteau, auteur du but égalisateur, ils restent invaincus dans leur fief. Devant dix millions de téléspectateurs, le jeune international a permis à Saint-Etienne d’atteindre 50 matches consécutifs de Division 1 sans connaître la moindre défaite. Il faut remonter au 25 mars 1973 et la venue de Nantes pour retrouver trace du dernier club à s’être imposé au stade Geoffroy-Guichard (2-1).

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Les 50 matches en quelques chiffres
40 comme le nombre de victoires.
10 comme le nombre de matches nuls.
1 comme le nombre de joueurs à avoir disputé les 50 matches : Ivan Curkovic.
28 comme le nombre de matches gagnés consécutivement.
126 comme le nombre de buts inscrits.
40 comme le nombre de buts encaissés.
28 comme le nombre de buts inscrits par Hervé Revelli en 38 matches
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Dans le vestiaire stéphanois, on regrette les occasions manquées. Herbin parle d’un brin de réussite qui aurait bien arrangé son équipe. Pierre Garonnaire estime que l’ASSE aurait dû gagner 2 à 1 sans un Baratelli dont les plongeons ont crevé le petit écran : « Baratelli a fait un très grand match. Sans doute a-t-il été notre ennemi n° 1. » Sur la table de massage, Jean-Michel Larqué, malgré le nul, se veut optimiste : « Nous retrouvons notre fraîcheur athlétique. Notre équipe est en amélioration. Mon genou me donne les meilleures assurances. Le match nul est équitable, nous n’avons rien à regretter. »
A quelques mètres du capitaine stéphanois, Hervé Revelli compare le Nice qu’il a fréquenté en 1972 et celui qui caracole en tête du Championnat : « Le Nice que nous venons de rencontrer est plus calme dans la tempête et, surtout, il possède un milieu de terrain plus offensif où chacun s’engage à tour de rôle. Le Championnat démarre. Sur une compétition aussi longue, cinq points d’écart ne doivent pas entraîner des conclusions définitives. Surtout avec le bonus. Je me rappelle justement en 1972, être venu gagner à Saint-Etienne (1-0). C’était à la même époque. Vous savez ce qui s’est passé après… »
Nice était venu pour faire un résultat, il repart avec le sentiment du devoir accompli. Quant aux Stéphanois, ils poursuivent leur série d’invincibilité à domicile et se sont rassurés avant le match retour contre le BK Copenhague.
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L’anecdote
Robert Herbin n’a failli coucher que onze noms sur la feuille de match contre Nice. Alors qu’il se rendait au stade pour disputer la rencontre, Gérard Janvion, au volant de sa voiture, a accéléré à un feu orange ce qui lui a valu d’être arrêté par la police. Il n’a dû son salut qu’à un supporter qui s’est exclamé auprès de l’agent :
« Si vous voulez que Saint-Etienne batte Nice, il ne faut pas démoraliser l’un de ses meilleurs arrières. »
Le Martiniquais a échappé ainsi à la contravention mais n’a pu, en revanche, faire gagner son équipe.
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LA FICHE TECHNIQUE
Spectateurs : 10 206. Recette : 222 043 F. Arbitre : M. Verbeke. Buts.- Saint-Etienne : Rocheteau (65e) ; Nice : Massa (46e).
Saint-Etienne : Curkovic – Janvion, Piazza, Lopez, Farison – Santini, Larqué, Bathenay – Rocheteau, H. Revelli, P. Revelli. Entr. : Herbin.
Nice : Baratelli – Ascéry (Grava, 80e), Katalinski, Adams, Zambelli – Huck, Guillou, Jouve – Sanchez, Musemic, Massa. Entr.: Markovic.
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Thierry CLEMENCEAU


Pendant ce temps-là…

♦ André Fefeu, l’ex-Stéphanois, qui portait ces dernières saisons le maillot d’Auxerre, évolue désormais dans le club de Division d’Honneur de Sens.
♦ Dans le Championnat des Pays-Bas, le PSV Eindhoven, entraîné par Kees Rijvers, vainqueur une semaine plus tôt de l’Ajax d’Amsterdam, s’est incliné à Sparta (1-0). En Ecosse, les Glasgow Rangers ont conservé leur fauteuil de leader en partageant les points à Dundee (0-0).
♦ Les rumeurs vont bon train concernant la succession de Stefan Kovacs à la tête de l’équipe de France. Michel Hidalgo aurait, selon certaines sources, déjà l’assurance d’être nommé. Il serait secondé par Herbin, Peyroche et Batteux. Verdict le 4 octobre.

♦ Battue en finale des Jeux Méditerranéens par l’Algérie de Rachid Meklhoufi, l’équipe de France amateurs, dirigée par Henri Patrelle, s’apprête à disputer deux rencontres qualificatives pour les Jeux Olympiques qui se tiendront à Montréal en juillet 1976. Parmi les seize présélectionnés, figure le Stéphanois Jean-Marc Schaer.
♦ Le BK Copenhague, adversaire des Verts en Coupe d’Europe, semblait marquer le pas dans le Championnat danois. Alors que son attaque était muette depuis trois journées, le BK a inscrit quatre buts contre 1903 Copenhague et s’est imposé 4 à 3.
♦ En déplacement à Melun, l’équipe de Division 3 stéphanoise a obtenu un match nul (1-1, Schaer). Après trois journées, l’équipe entraînée par Robert Philippe court toujours après sa première victoire. « Il nous reste à travailler pour essayer de relancer l’équipe comme la saison passée, dit l’entraîneur stéphanois, mais tous devront mettre les bouchées doubles, car il nous faudra laisser une autre image de l’ASSE lors de nos prochaines sorties. »
Th.C.
La semaine prochaine :
Les Verts se qualifient sans gloire contre Copenhague
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